Boucler la boucle: voici 9 initiatives circulaires belges à découvrir au plus vite

initiatives circulaires
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Produits de soins aux épluchures de pommes, vêtements d’occasion pour enfants ou lunettes en matériaux recyclés: voici neuf initiatives 100% belges qui font rimer écoresponsabilité et créativité.  

1. Timbr met en relation les fournisseurs de bois locaux et les menuisiers

La mission de Timbr est de devenir le Tinder des menuisiers et des fournisseurs de bois locaux. La plateforme est encore en cours de développement, mais les initiateurs espèrent lever suffisamment de fonds pour la lancer. «En tant que designer au sein de mon atelier Nauwau, je travaille avec du bois local depuis plus de dix ans, explique la cofondatrice Rayah Wauters. Mon mari est arboriculteur, j’ai donc la chance d’avoir une source directe à la maison. Je souhaite également donner à d’autres menuisiers la possibilité de travailler avec du bois local. Aujourd’hui celui-ci est parfois brûlé, déchiqueté ou sous-valorisé.»

La start-up a donc développé un outil d’inventaire: «Des arboriculteurs, services verts urbains, arboretums, entrepreneurs de jardinage et entreprises forestières cartographient leur bois à l’aide de notre application. Les acheteurs peuvent y découvrir ce qui est proposé dans les alentours. Ce qui est bien, c’est qu’ils acquièrent du bois qui a une histoire. Je trouve que c’est une grande valeur ajoutée. Pour le client final, c’est aussi chouette de savoir d’où vient son produit.» 

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2. Stock Antwerpen transforme la vaisselle destinée au rebut en joyaux

Chez Stock Antwerpen, les services censés finir à la poubelle se voient offrir une seconde chance. Les assiettes, tasses et bols mis au rebut sont récupérés par la chaîne de magasins de seconde main Kringwinkel, puis sont débarrassés de leur couche d’émail usée. Dans l’atelier Stock, chaque pièce retrouve son éclat, pour un résultat inédit et surprenant qui non seulement égaye la table à manger, mais contribue aussi à un environnement plus durable. Une façon de redonner vie à la vaisselle ancienne de manière créative et écoresponsable.

«Par rapport à un processus de production de céramique traditionnel, nous réalisons d’importantes économies, expliquent les cofondateurs Sander de Clercq et Charlotte Van Hoecke. Environ 95% des matières premières nécessaires proviennent d’assiettes jetées. Nous réduisons également la consommation d’énergie dans notre processus d’environ 45%, car nous n’avons pas besoin de cuire de nouveaux biscuits d’argile.» Une approche qui a récemment remporté un prix Henry van de Velde.

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stockantwerpen.be

3. Seed confectionne des lunettes recyclées et recyclables

Seed est un magasin d’optique éthique et durable, et ce, de la production des lunettes à l’aménagement de la boutique rue du Bailli à Bruxelles. Laurent Marien a lancé cet établissement en 2020 pour proposer des marques de lunettes qui utilisent des matériaux recyclés et recyclables (bois, acier, coquillages ou plastique). Elles sont confectionnées en Europe et chaque intervenant de la chaîne de production est rémunéré de manière juste. Pour ce qui est des verres, ils sont taillés dans l’atelier du magasin.

«Le métier d’opticien a perdu de sa superbe avec toutes les chaînes de lunettes et les productions qui sont aujourd’hui principalement asiatiques. Je ne me retrouvais plus dans ce milieu qui ne collait pas à mes valeurs. J’ai alors rencontré des personnes qui créaient des lunettes au départ de déchets marins. Et là, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire.»

Depuis peu, Seed réalise ses propres lunettes en bioplastique (plastique recyclé et recyclable) dans son atelier. Le petit truc en plus qu’on apprécie? La boutique recycle vos lentilles, vos emballages de produits, ainsi que vos lunettes que vous ne portez plus pour leur donner une seconde vie.

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4. Plastic Factory crée des objets d’intérieur au départ de plastique recyclé

Plastic Factory est une entreprise qui revalorise le plastique. Elle récupère des déchets usagés, plus particulièrement des bouchons, pour les recycler et créer des objets d’intérieur: tables, lampes, planches… Au niveau de la conception, les bouchons sont récoltés, nettoyés et triés. Ils sont ensuite broyés et stockés par couleur et par type de plastique avant d’être transformés.

A la tête de ce projet, Mathilde Rulens, créatrice d’intérieur et de design. «L’idée m’est venue en 2018, suite à une vidéo explicative de Precious Plastic, une communauté fondée par Dave Hakkens qui donne accès à des dossiers explicatifs pour construire des machines à base de composants de récupération et montre comment monter un atelier de recyclage chez soi.» La fondatrice est aidée de Pierre Rulens, son père sculpteur qui a imaginé des machines inspirées de Precious Plastic. Grâce à ce projet, Mathilde Rulens fusionne sa passion pour le design, le travail manuel et la transformation de déchets: 2 tonnes de bouchons sont revalorisées chaque année. 

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5. Demain Sélection offre une seconde vie aux vêtements pour enfants

Demain Sélection est une plateforme belge de vêtements de seconde main pour enfants, fondée par deux mamans, Philippinne François et Florence de Clercq. Leur mission? Proposer une mode abordable et durable, tout en mettant fin à la surconsommation. Elles disposent d’une boutique en ligne et d’un magasin physique à Bruxelles arborant de plus de 12.000 articles, avec des marques comme Bellerose ou Petit Bateau.

Cette approche circulaire leur a récemment valu un Belgian Impact Startup Award. Et les deux entrepreneuses ne s’arrêtent pas là: elles viennent d’acquérir le Français By Bamboù, devenant ainsi la plus grande plateforme en ligne de vêtements pour enfants de 0 à 14 ans, avec plus de 27.000 articles en stock. 

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6. COSH ! Digital Wardrobe aide à faire ses achats mode de manière plus durable

L’application COSH ! Digital Wardrobe aide les consommateurs à utiliser la mode de manière plus durable. Elle est le fruit de la collaboration entre Niki de Schryver, fondatrice de la plateforme d’achat COSH !, et Lynn Mikolajczak, qui a lancé le vestiaire numérique The Acquired en 2022. Les entrepreneuses y combinent plusieurs outils pour tirer le meilleur parti de votre garde-robe.

Ainsi, les photos de vos vêtements vous aident à composer des looks, mais aussi à déterminer à quelle fréquence vous portez certaines pièces et comment votre dressing s’accorde avec vos nouveaux achats. A l’aide de quiz, vous déterminez votre profil de style, ce qui vous aide à réduire les mauvais achats. Niki de Schryver explique que cette approche permet également d’économiser de l’argent. «La plupart des gens ne portent que 20% de leurs vêtements. Avec l’application, ce chiffre passe à 65% pour le consommateur moyen.»

Lynn Mikolajczak affirme pour sa part que l’utilisation de la plateforme permet aussi d’épargner plus facilement pour un article durable. «En suivant le coût par pièce, vous vous rendez compte que ces achats en valent la peine.» En prime, l’application livre des informations sur les adresses durables. 

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‘La plupart des gens ne portent que 20% de leurs vêtements.’

7. Marmi Skin transforme les restes de pommes en soins pour la peau

Dans une industrie cosmétique connue généralement pour ses paroles creuses et son greenwashing, Marmi Skin se veut la promesse d’un véritable changement. Cette marque belge rompt avec les normes en se misant sur l’upcycling. L’un des principaux ingrédients de la marque est l’eau cellulaire de pomme, un extrait obtenu à partir des résidus de pommes restant après la production de jus.

«Pourquoi jeter des ingrédients alors qu’ils constituent une source précieuse pour les soins de la peau?, s’interroge Martina Mikles, la fondatrice. L’upcycling offre de nombreuses possibilités, notamment de donner une nouvelle vie à ce qui est habituellement considéré comme des déchets, tels que les pelures de pommes et les restes d’huile d’olive.»

Le label se distingue également par la façon dont il utilise la technologie pour soutenir la nature. Au lieu de récolter des algues sauvages, il cultive la variété Jania Rubens, connue pour ses propriétés stimulant le collagène, de manière durable dans des bioréacteurs. «Nous combinons la biotechnologie et l’upcycling pour créer des ingrédients qui sont bons à la fois pour la peau et pour la planète», conclut Martina Mikles. 

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8. Greenzy réinvente le compost en lui donnant un style design

La démarche circulaire la plus évidente et la plus accessible? Le compost, bien sûr, puisqu’on peut s’y adonner chez soi sans forcément posséder de doctorat en biochimie. Adélaïde Biebuyck, Laetitia Dupret et Fiona Milano sont parties d’un chiffre simple: 50% des poubelles ménagères sont composées de déchets organiques. Mais au lieu de rappeler l’importance de bien trier ses ordures, les trois Belges ont imaginé un compost d’intérieur à la fois design et intelligent, garanti sans vers ni odeurs.

Son nom: Greenzy, une innovation brevetée qui a décroché un prix dans la catégorie Start des Hub Awards 2023 récompensant les projets belges à impact positif. La promesse de Greenzy: permettre à un foyer de 1 à 4 personnes de transformer ses déchets organiques en un compost directement utilisable pour les plantes ou le potager, et ce en deux mois à peine. Un objet à la fois écologique et esthétique, disponible en version murale ou sur pied, fourni avec une application qui permet de guider pas à pas l’utilisateur novice. Doit-on préciser que, de surcroît, ce produit 100% belge est lui-même construit en matériaux recyclés? Tout le monde l’avait deviné.

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9. Qijco permet de réutiliser les matériaux de construction

Qijco est le Vinted des outils et des matériaux de construction. Cette plateforme belge donne au secteur du bâtiment un coup de pouce écologique plus que bienvenu. Accessible aux bricoleurs du dimanche à la recherche d’une bonne affaire ou aux professionnels désireux de réduire leur empreinte carbone, elle facilite l’achat, la vente ou la location d’outils et de matériaux de construction d’occasion.

Une manière de faire des économies, mais aussi de contribuer à une utilisation plus durable des matériaux déjà disponibles. Depuis peu, le service Qijco Repair met les utilisateurs en contact avec des réparateurs afin de rabibocher et d’entretenir leurs outils. Pas question de jeter les appareils usés à la casse, puisque l’idée est de redonner de la valeur aux articles. De quoi aider à la construction d’un avenir… circulaire.

Imaginez: un Vinted mais pour outils et matériaux

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