Célébrer la féminité en emm… le patriarcat: telle est la bimbosophie de Daphné Huynh

Daphné Huynh
Daphné Huynh

La comédienne Daphné Huynh, déboule sur l’affiche du Théâtre de la Toison d’Or, à Bruxelles, avec son spectacle Ma bimbosophie. Elle y célèbre la féminité, défie les normes et règle ses comptes avec le patriarcat. Joyeusement, bien entendu.

Daphné Huynh adore bousculer les codes, comme elle le fait en radio dans l’émission Matin Première (RTBF). Diplômée du Conservatoire en Art dramatique, elle s’apprête à dégainer son nouveau spectacle, Ma bimbosophie, qui prend ses quartiers au Théâtre de la Toison d’Or, à Bruxelles. Cette comédienne qui déteste prendre les choses trop au sérieux répond à nos questions sur le vif.+

La question qu’on vous pose le plus souvent?

Daphné Huynh: Si je préfère le cinéma ou le théâtre. Et c’est terriblement difficile de choisir. A priori, je dirais le cinéma, mais ce que je ressens et vis en termes d’émotions sur scène m’anime davantage… Les deux, ça vous va?

Le sport que vous pratiquez… en pensée?

Daphné Huynh: La boxe! J’en ai fait un tout petit peu, pendant une demi-heure, et cela m’a suffi. Mais j’ai toujours adoré ce sport et admiré les femmes qui en font. C’est assez puissant au niveau symbolique. En pensée, je mets plein d’uppercuts au patriarcat.

L’endroit dont vous n’êtes jamais revenue?

Daphné Huynh: Le Viêt Nam. Je suis à moitié vietnamienne et je suis très attachée à ce pays. A chaque fois que j’y retourne et que je le quitte, je vis un véritable déchirement.

La célébrité avec qui vous aimeriez dîner?

Daphné Huynh: Paris Hilton. Je pense d’abord que l’on pourrait vraiment bien rigoler le temps d’une soirée. Et puis je suis persuadée qu’elle est bien plus intéressante et intelligente que ce que les médias, mais surtout elle-même, laissent croire.

Le plat qui vous ramène en enfance?

Daphné Huynh: Un steak frites, en toute simplicité (rires). Et saignant le steak. Mais quand j’étais enfant, j’étais vraiment difficile au niveau de la nourriture mais j’adorais le MacDo, alors dès que je faisais des histoires, mes parents me disaient que c’était du MacDo et ça passait crème.

La chose la plus folle que vous ayez faite?

Daphné Huynh: Il y a des choses que le grand public ne doit pas savoir! Je suis partie au Népal avec des copines. Et c’était un voyage dingue. Nous avions tout  préparé, mais un ancien match Tinder m’a donné quelques bons plans dont des bars à Katmandou. Et de fil en aiguille, les serveurs que l’on ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam nous ont embarquées avec eux et fait visiter leur pays, et c’était incroyable. Complétement inconscient mais un de mes meilleurs voyages.

Un métier que vous auriez pu exercer?

Daphné Huynh: Ouvrir une agence de voyage, que j’aurais appelée Daphné Bitch Travel Agency. J’adore organiser les voyages, choper les bons plans, les spots hors des sentiers battus. Ça me détend.

Ce qui vous saoule vraiment?

Daphné Huynh: L’individualisme… Ou le manque de plus en plus important de nuances et de second degré.

L’appli de votre smartphone qui est le plus souvent ouverte?

Daphné Huynh: Instagram. J’y suis très active et c’est un outil de travail. Mais je dois avouer aussi y passer trop de temps à scroller comme un zombie… Pour limiter la casse, je fais de temps en temps des digital detox, comme disent les bobos.

Un mot pour vous décrire?

Daphné Huynh: Rigolote. Ou audacieuse. Je préfère celui-ci, tiens. C’est un peu un terme fourre-tout dans lequel plein de choses peuvent se glisser.

Votre achat le plus bizarre?

Daphné Huynh: Je m’intéresse à l’ésotérisme. Il m’est arrivé de dépenser une fortune pour une séance de voyance par Skype avec une médium renommée qui habite en Amérique latine. Je n’en ai absolument rien retenu à part que j’allais finir seule avec mes chats. Alors, à tous ceux qui disent qu’on paie les médiums pour nous dire ce qu’on veut entendre: c’est faux. J’aurais mieux fait, avec cet argent, de m’offrir un week-end au spa avec massage inclus.

Ce que vous aimeriez faire, là, tout de suite?

Daphné Huynh: Me poser dans un parc, et y lire au soleil.

Ma bimbosophie, du 18 décembre au 18 janvier au TTO, à Bruxelles. ttotheatre.com

Instagram: ici.

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