La cuisine chinoise prend son envol

L'Old Boy, à Ixelles, une approche décomplexée de la cuisine asiatique, qui remporte un franc succès. © SDP
Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

La gastronomie asiatique, particulièrement la cuisine chinoise, a confirmé sa bonne santé en 2018.

Sous nos latitudes, le phénomène observé est le suivant : la première vague de restaurateurs débarquée en Belgique remballe ses potages nids d’hirondelle et ses décors façon Lotus Bleu pour faire place à une nouvelle génération ultradouée. Celle-ci réalise le grand écart en maîtrisant parfaitement les codes occidentaux de la restauration, tout en jetant un regard plus aigu sur ses origines, perçues comme un trésor inépuisable de saveurs. Ce type de croisement donne naissance à des adresses inédites, 100 % en phase avec l’air du temps.

A Bruxelles (Ixelles), une enseigne s’est distinguée plus que les autres : Old Boy. Nouant sur assiette une gastronomie populaire venant de Thaïlande et de Taïwan, cette table joue à guichets fermés depuis son ouverture. En cause, des préparations inspirées tant de la street food que des repas pris en famille. On pense aux wraps de feuilles de laitue – un mets qui mêle poulet haché sauté, nam prik pao (pâte de piment), citronnelle et feuilles de combava – ou encore aux très régressifs wontons frits de boudin noir, soit des raviolis cuits dans l’huile et accompagnés de sauce aigre-douce. Il y a tout à parier qu’en 2019, le phénomène ne fera que s’amplifier.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content