Le restaurant de la semaine: Tero monte en puissance

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Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Testé il y a deux ans déjà, Tero méritait que l’on y retourne.

GENRE : TAPAS VÉGÉTALES

Deux raisons. La première consistait à prendre la mesure du repas du soir, présenté comme plus « atmosphérique » que le déjeuner. Confirmé. La seconde reposait sur le fait que cette enseigne à peine rôdée au moment de la première chronique n’a fait que monter en puissance – il faut impérativement réserver avant de s’y rendre.

Exit la formule « assiette composée », c’est désormais sous la forme de tapas que se déroule la carte. Trois par personnes suffisent à atteindre la satiété.

Les navets confits sauce épicée à la moutarde maison (7 euros) redorent le blason de ce légume faussement fade. Une bonne dose de curcuma fouette la composition.

La burrata à l’orange et aux graines de coriandre (11 euros) réussit quant à elle le petit miracle d’annoncer des jours meilleurs sans pour autant paraître anachronique.

Remarquable est également le saumon « cru à coeur » avec graines de sésame et sauce teriyaki (12 euros), qui fond sur la langue.

La seule déception vient du dessert, un pain perdu à la texture trop molle (7 euros). Une faute, certes, mais pas assez significative pour que l’on ne tire pas son chapeau au travail en cuisine de Caroline Stevenart. Respect.

Tero, 56, rue des Champles, à 1301 Bierges.

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