Nos restaurants de la semaine: Takumi et Ninja Noodles

S’envoler vers le Japon en restant sur place. Bien sûr que c’est possible, la gastronomie est là pour ça.

Il existe néanmoins deux façons de faire ce voyage au long cours. Soit on opte pour la cure d’altitude avec vol en première classe et serviette chaude appliquée sur le front. C’est alors le « kaiseki », un repas en forme de banquet autrefois réservé à l’élite, arrosé de saké et relevant de la haute gastronomie. Le tout pour une sorte de rituel autour de la cuisine de saison. Soit on s’embarque sur un low cost avec les genoux incrustés dans le siège de devant et la ruée vers la sortie à l’atterrissage. C’est alors l’approche « izakaya », du nom de ces restaurants japonais de quartier à rapprocher du pub britannique. On y prend un verre que l’on accompagne de quelques tsukemono, délices marinés au sel et au vinaigre.

Cette formule est-elle moins intéressante que la première ? Pas du tout car, même si le confort est moindre, on arrive tout de même à destination. La preuve avec Takumi, couloir de poche dédié à quelques classiques nippons qui font l’unanimité : les gyozas (des sortes de ravioles farcies), les donburi (des bols de riz généreusement garnis) – ou la salade udon (une salade de nouilles de blé). Sans oublier, une intéressante variation autour du tempura : un burger au poulet frit. Le tout pour une addition qui tourne autour de 15 euros dont les contours propulsent au Pays du Soleil Levant.

Un regret ? Le succès du lieu qui empêche malheureusement que l’on puisse s’attarder à table pour évoquer les bonnes idées déco- épure, notes de couleur -, la gentillesse du service ainsi que les excellents thés glacés faits sur place servis dans des bocaux.

Mais aussi

Envie de rester sur un concept d’izakaya ? A Namur, les non-puristes se plairont chez Ninja Noodles, petit bar à nouilles sans prétention. Les ramen ne sont pas faits maison et le poulet n’est certes pas fermier mais l’adresse ne manque pas de bonne volonté, c’est déjà ça.