L’actrice américaine, à l’affiche du remake de Suspiria, est aussi l’égérie du nouveau parfum Gucci Bloom Nettare di Fiori. Et l’une des muses du créateur italien Alessandro Michele. Rencontre à Los Angeles, dans une suite du mythique Chateau Marmont.
Vous souvenez-vous de votre première rencontre avec Alessandro Michele, le directeur artistique de la maison Gucci ?
Je l’ai rencontré lors du premier défilé de la griffe à New York. Je l’ai tout de suite trouvé passionné, adorable et surtout talentueux. Je me suis dit que j’avais de la chance qu’il m’apprécie et qu’il ait envie de travailler avec moi.
Vous êtes l’une des égéries des fragrances de la famille Gucci Bloom. Quel est votre rapport personnel au parfum ?
J’aime beaucoup les parfums floraux, des trois fragrances Gucci Bloom, c’est l’originale qui reste ma préférée. Je suis très attachée aux odeurs des lieux que je connais, cela réveille en moi des émotions. Pour moi, le parfum est un outil fantastique d’empowerment.
Vous êtes la fille de Melanie Griffith et de Don Johnson, et la petite-fille de Tippi Hedren (Les Oiseaux, 1963). Diriez-vous que Hollywood coule dans vos veines ?
Littéralement mais ce n’est pas pour autant que j’en connais les codes !
En septembre dernier, sur la scène du Global Citizen Festival de New York, vous avez communiqué votre numéro de portable pour que les femmes victimes de harcèlement vous contactent. Avez-vous réellement reçu des appels ?
Des milliers, en provenance du monde entier ! Avec l’équipe de Global Citizens (NDLR : un association citoyenne engagée dans la lutte contre l’extrême pauvreté), nous les écoutons, nous les compilons et bientôt nous pourrons rendre public tout ce que nous avons récolté. Depuis l’an dernier, avec l’avènement du mouvement MeToo, j’ai déjà pu remarquer des changements dans la manière dont les gens se comportent les uns avec les autres. Mais il reste encore tant à faire.
Pour Suspiria, vous avez repris la danse classique, car vous n’êtes presque jamais doublée dans ce film où vous jouez une ballerine. Comment se sont passées les retrouvailles avec cette discipline ?
Enfant, il est vrai que je faisais beaucoup de danse classique et c’est une bonne chose car les muscles ont de la mémoire. C’était une expérience extraordinaire qui m’a demandé beaucoup de travail et d’entraînement. Mais je n’ai pas continué la danse pour autant.
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