Débats en ligne

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Cette année, comme de tradition, certains sujets ont fait le buzz à la pause café (virtuelle).

1–MOT BANNI

Les crèmes blanchissantes, vendues surtout en Asie et au Moyen-Orient, qui, officiellement, permettent d’uniformiser le teint mais, officieusement, éclaircissent les peaux noires et mates, suscitent la polémique depuis longtemps. L’Oréal a décidé de renoncer aux termes « blanc », « blanchissant », « clair » et « éclaircissant »… mais en maintenant les produits en rayons. Désormais, l’accent sera mis sur le fait que ces cosmétiques « donnent de l’éclat ».

2–Copycat

Le créateur Walter Van Beirendonck a accusé de plagiat Virgil Abloh, DA de l’Homme chez Louis Vuitton. Un manteau de la griffe présentait une ressemblance frappante avec une pièce de l’Anversois en 2016. L’incident a rapidement débouché sur un véritable débat international sur les réseaux sociaux, où le rappeur Kanye West y a pris la défense de son ami: « Virgil can do whatever he wants ». Mouais.

3–Au nom de…

Nuggets de légumes, hamburgers végétariens, yaourt au soja… Pour l’industrie de la viande et celle des produits laitiers, les denrées végétariennes et véganes ne seraient plus « autorisées à tromper le consommateur ». Le Parlement européen en a décidé autrement, et il ne sera pas nécessaire de rebaptiser le burger végétal. Seuls les substituts de lait et des produits qui en découlent doivent se chercher un nouveau nom.

4–En Vogue?

Le chanteur Harry Styles fut, en novembre dernier, le premier homme à figurer, seul, sur la couverture du Vogue américain. Et il y porte une robe. Ce qui lui a valu des critiques de toutes parts. Certaines voix conservatrices ont regretté « la féminisation progressive de nos hommes ». La communauté LGBTQI+ a également fait part de sa déception. S’il est positif de redéfinir les normes de genre et de rappeler que, non, les vêtements ne sont pas genrés, le fait que ce soit un gars blanc hétérosexuel et cisgenre – donc, très privilégié – qui en soit l’emblème passe mal.

5–Bella, Ciao

Surnommé « l’Instagram du porno », OnlyFans – un réseau social fonctionnant avec un système d’abonnement qui permet aux créateurs de contenu de monétiser leur influence – propose, en effet, majoritairement des contenus pour adultes. Affirmant vouloir lever le tabou qui entoure le travail du sexe, l’actrice américaine Bella Thorne s’est inscrite sur la plate-forme, gagnant plus d’un million d’euros en moins de 24 heures et faisant crasher le site. Depuis, les travailleuses du sexe – nombreuses à avoir rejoint OnlyFans depuis les différentes mesures de confinement imposées à travers le monde – ont dénoncé l’acte qui ne semblait pas franchement désintéressé et qui a eu de réelles répercussions sur leurs revenus: depuis l’incident, OF a limité le prix maximum des messages privés ainsi que celui des pourboires.

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