Édito

Anne-Françoise Moyson © PHOTOS: KAREL DUERINCKX

« Il fallait s’inscrire en amont, j’avais oublié les nouvelles règles pandémiques. A la bonne heure, m’avait dit en substance l’aimable jeune fille chargée de distribuer les tickets d’entrée de ce musée bruxellois qui fut une brasserie et que je fréquente en voisine, d’ordinaire assidûment, j’avais presque oublié son existence. Il n’y avait pas foule en ce dimanche de réouverture après double fermeture, je pouvais commencer la visite, alléluia. J’ai entendu mes pas résonner dans les salles vides éclairées de néons. Au sol, aux murs, sur les vitres et même sur les écrans, le travail ultracontemporain d’une mosaïque d’artistes qui m’emmenèrent sur le champ dans un espace-temps précieux où le corps et l’esprit furent chahutés par une décharge salvatrice. »

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content