Édito

Fanny Bouvry © PHOTOS: KAREL DUERINCKX

« Ce fut une fulgurance de vraie vie dans cette année entre parenthèses. Masquées et fascinées par la somptueuse nef de Notre-Dame de Laeken, nous étions, une amie et moi, en osmose avec Yael Naim, qui au piano, en ouverture des Nuits Botanique, renouait avec son public. La messe était belle, les chants envoûtants, les applaudissements réconfortants. Sous la voûte illuminée, nous nous surprenions à oser le partage des émotions. A oublier le poids de ce long et terne tunnel. A goûter à l’insouciance, avant que les portes de nos mondes se referment à nouveau. « No culture no future », scandent les artistes depuis des mois ; puissent-ils très vite remettre des couleurs dans nos existences et nous faire voir par-delà l’horizon. »

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