Géraldine Bertrand

© Lalo Gonzales

La créatrice vient d’ouvrir, à Bruxelles, une boutique enfants admis, où l’on trouve la collection bio, éthique et suisse à l’accent pop labellisée L’asticot, et les plaids, écharpes et bonnets signés de sa main. Entrez, vous reviendrez.

Vous avez imaginé une boutique comme un véritable terrain de jeu…

On a travaillé avec l’architecte suisse Léopold Banchini, qui a imaginé un terrarium sur toute la longueur du magasin. Dessous, il y a un espace de jeu, des échelles et un hublot qui permet aux kids de regarder à l’extérieur. Ici, ce ne sont pas les enfants qui demandent à leurs parents de s’en aller mais ce sont souvent ces derniers qui doivent insister et répéter :  » Allez, maintenant on y va.  »

Sur les étiquettes de L’asticot, on peut lire  » Love your kids love your planet « . Pourquoi un label bio ?

L’idée est de bien faire les choses dès le début. Je trouve cela bizarre que les gens soient étonnés quand ils apprennent que notre marque est bio et équitable, c’est tellement évident et cela devrait être partout comme ça.

Outre votre engagement, ce qui fait la beauté de la collection, ce sont les couleurs et les imprimés.

Nous construisons la ligne à partir de ce que l’on affectionne – les couleurs vives, le marine, le rouge de L’asticot, le blanc, le vert pétant, on part quasi toujours des mêmes gammes. Et nous développons nous-mêmes nos prints. J’aime les motifs qui ont un rapport avec la nature ou l’écologie, je préfère dessiner un vélo qu’un camion ! Pour cet automne-hiver, il y a des fenêtres d’immeuble, des pingouins, des lignes pour assortir avec tout et des fleurs stylisées, que l’on retrouve depuis le début et qui, quand elles sont tricotées, sont faites au point tuck, en relief. Enfin, sur nos vêtements, il n’y a pas de boutons mais bien des poches partout – que les enfants puissent y mettre leurs secrets. Et l’on essaie un maximum que tout soit mixte, pour que les pièces puissent passer d’un frère à une soeur et inversement.

L’asticot se décline désormais en version adulte, pourquoi ?

Avec Christie Mutuel, la fondatrice de la marque, on s’est rendu compte que l’on vendait beaucoup le 12 ans à des femmes qui font du 36… Nos tailles vont du 0 au 12 ans et, depuis, nous créons aussi pour les adultes, des pulls, des tee-shirts, une jupe, nous avons copié-collé l’enfant, c’est exactement le contraire du  » mini me « .

L’asticot, 50, rue Antoine Dansaert, à 1000 Bruxelles. Tél. : 02 514 51 81. www.lasticot.com

A.-F.M.

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