L’ère des croisières

Jamais les carnets des chantiers navals n’ont été aussi pleins : 115 paquebots étaient en commande mi-2018. Dans les mois à venir, plusieurs géants prendront la mer, dont le Costa Smeralda, nouveau navire amiral de la compagnie italienne (6 500 passagers) ou le MSC Grandiosa (6 300 passagers). Affichant un taux annuel de croissance moyen de 7 % depuis la fin du siècle dernier, le secteur des croisières est celui qui a le plus progressé sur le globe touristique. Le cap des 28 millions de passagers a été franchi en 2018, et le marché mondial devrait dépasser les 40 millions d’ici cinq ans. Avec un potentiel particulièrement élevé en Europe, où la croisière ne représente encore que 1% des voyages organisés, contre 4 % aux USA. Les raisons du succès ? Le rapport qualité-prix, la possibilité de visiter plusieurs pays en un seul voyage – dont des régions inaccessibles autrement (comme les pôles) -, la variété des divertissements et la convivialité à bord… Revers de la médaille : l’impact environnemental de ces villages flottants qui menacent l’équilibre écologique des océans (un paquebot polluerait autant que 14 000 voitures). Le défi est donc de taille : des croisières plus  » vertes  » qui, comme en Norvège d’ici 2021, testeront notamment les biocarburants.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content