Mini archi

© kyubu - Jean-Dominique billaud/ nautilus photo

La recherche sur l’habitat minimal et/ou temporaire ne date pas d’hier. En 1956 déjà, le designer et architecte Jean Prouvé se penchait sur la question du logement pour les plus démunis, répondant à l’appel de l’abbé Pierre. Il en ressortait une Maison des jours meilleurs, dont un prototype fut installé à Paris. C’est sur cette base que la Cité de l’architecture, toujours dans la Ville lumière, a invité, cette année, des étudiants à plancher sur cette même problématique, à l’occasion de Mini Maousse, un concours biennal qui entend montrer que  » la petite échelle peut se décliner à travers de multiples projets et objets rivalisant d’inventivité et de poésie « . En a résulté une série de maquettes d’habitations XXS et d’abris, pensés pour pallier les besoins de l’homme (surtout celui en détresse) tout en respectant la nature. Des propositions présentées dans une expo et un livre (*) mais qui s’inscrivent dans une tendance plus large qui pousse les concepteurs à développer des unités à vivre toujours plus compactes et durables. A l’instar du label Muji qui, en août prochain, commercialisera une Muji Hut de 9 m2, en bois nippon. Une démarche responsable qui pourrait en induire d’autres et peut-être aider, un jour, à résoudre la crise mondiale du logement pour tous.

(*) Habiter le temporaire, par Fiona Meadows, Alternatives. Expo Mini Maousse 6, Cité de l’architecture, à 75 016 Paris. www.citedelarchitecture.fr Jusqu’au 16 juillet prochain.

F.BY.

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