Les marques premium de bougies surfent sur notre envie de cocooning et multiplient les collaborations, pour des produits toujours très qualitatifs.
Pourquoi maintenant? « Comme les gens passent plus de temps chez eux, ils cherchent à rendre leur intérieur cosy », déclare-t-on chez Cire Trudon, le plus vieux fabricant de cire au monde qui a mis au point une bougie parfumée, avec Balmain. Il faut dire que depuis des années, le créateur de la maison, Olivier Rousteing, allume la bougie Ernesto chez lui, dans son studio et dans les boutiques. La senteur épicée de tabac a été ici agrémentée de rose et parée de feuilles d’or, clin d’oeil à l’écusson de la marinière iconique de la griffe. Et malgré le prix, le succès est au rendez-vous. « Ce prix n’est pas déraisonnable, estime le directeur commercial Aurelien Lefevre. Nous confectionnons chaque article à la main, selon des techniques anciennes. Les composants sont d’origine française, à l’exception du verre, qui est italien. Des parfumeurs de pointe ont élaboré les fragrances, qui sont aussi sophistiquées que celles d’un parfum. Les cires et les mèches de haute qualité permettent une longue combustion. De plus, les senteurs se diffusent intensément, sans brûler. »
Les mêmes arguments sont avancés par le label français Diptyque, qui noue des collabs depuis longtemps déjà et a travaillé cette fois avec l’artiste Jean-Michel Othoniel.
Ben Gorham, représentant des parfums de niche Byredo, a fait, lui, le chemin inverse en se joignant à Ikea. « J’avais envie de connaître la différence entre produits démocratique et de luxe, explique-t-il. Les gens associent bas prix et faible qualité, mais en fait, cette restriction stimule votre créativité. Avec moins d’ingrédients et en recourant à l’expertise du géant suédois en matière de production et logistique, nous pouvons offrir de la qualité à prix abordable. »
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