Un passeport social

© PHILIPPE MAZZONI / OLYMPIA PRODUCTION

 » Je pense que l’éducation fait beaucoup, si on a des parents qui inculquent une manière de regarder les choses avec un peu de recul par exemple. Mon père faisait des blagues et cela a suscité chez moi, assez naturellement, un sens de l’humour dont je me suis toujours servi pour appréhender le monde mais aussi comme un passeport social. Je suis plutôt timide et lorsque je vois que je parviens à être drôle dans un groupe, je me sens mieux… Mais je ne dirais pas que je suis boute-en-train, il m’arrive d’être le gars qui reste dans un coin à écouter les autres. Côté pro, j’avais fait des chroniques dans Focus/Vif qui avaient reçu de bons retours ; je voyais aussi les réactions par rapport à mes statuts Facebook… Quand il a été question de me réinventer professionnellement, je me suis dit : « Pourquoi pas ? » Après, on perfectionne sa technique sur le tas, en voyant ce qui marche ou pas et on découvre les ficelles du métier, même si ce terme est un peu péjoratif. On va par exemple constater qu’en rajoutant un silence après telle blague, le public rigole plus. On améliore son rythme, on écrit plus vite…  »

Guillermo Guiz sera les 13 et 14 septembre au Centre Culturel d’Uccle. www.ccu.be

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