40 ans et plus: 9 top models belges se réunissent pour (re)prendre la pose

© © Petrovsky & Ramone

Dans les années 1990 et 2000, elles faisaient la une du Vif Weekend. Aujourd’hui, nos super-models belges, désormais quadras, reviennent pour des retrouvailles festives exclusives.

Anouck Lepère: « J’ai rencontré des stars comme Prince, Kylie Minogue et Victoria Beckham »

Anouck Lepère (44 ans) faisait partie des cinq mannequins les mieux payés au monde au début des années 2000. Elle était l’égérie du géant japonais des cosmétiques Shiseido et a fait d’innombrables couvertures, dans son pays et à l’étranger.

« Il y a vingt ans, je faisais partie de cette vague belge de mannequins qui regroupait Delfine Bafort, Hannelore Knuts et Kim Peers. À l’époque, je n’osais pas refuser des missions. Aujourd’hui, j’en suis arrivée à un point où je ne fais que les choses que j’aime faire et qui me permettent de subvenir à mes besoins. Je ne veux pas non plus me limiter aux commandes de mode. Je travaille aussi sur d’autres projets qui correspondent davantage à ma formation d’étudiante en architecture.

Bien sûr, j’ai vécu des choses fantastiques en tant que mannequin. Je me souviens d’un événement organisé dans la maison d’Elvis Presley et d’avoir rencontré des stars comme Prince, Kylie Minogue et Victoria Beckham. Mais l’avènement des réseaux sociaux a tout changé. Même aller à une fête ressemble à du travail parce que vous êtes constamment photographiée et suivie. Quand je vois ce que certains mannequins atteignent et gagnent avec ces nouveaux médias, je me demande parfois si je n’aurais pas dû faire la même chose. Mais je ne pense pas que cela m’aurait rendue très heureuse ».

Kim Peers: « Il y a beaucoup plus de mannequins plus âgés aujourd’hui »

Kim Peers (46 ans) a été découverte dans les rues d’Anvers à la fin des années 90. Elle a rapidement défilé pour des marques emblématiques telles que Saint Laurent, Tom Ford et Louis Vuitton. Plus tard, elle a également assuré le stylisme de Knack et du Vif Weekend et s’est lancée dans une carrière musicale.

« Au début de ma carrière de mannequin, je suis apparue quelques fois dans Knack Weekend, mais le magazine a joué un rôle important dans ma carrière de styliste en particulier. À partir de 2008, j’en ai eu assez de ma carrière de mannequin: j’étais fatiguée de voyager et l’accent mis sur la jeunesse par l’industrie me dérangeait. J’ai donc contacté le magazine par un intermédiaire pour un job de styliste. Ils ont immédiatement accepté et mon premier shooting a eu lieu peu de temps après. Entre-temps, beaucoup de choses ont changé dans ce monde. La pression des annonceurs et des marques s’est fait sentir et je ne pouvais plus exprimer ma créativité dans mon travail de styliste. Six ans plus tard, je suis redevenue mannequin.

À l’époque, il y a eu une forte augmentation du nombre de mannequins « plus âgés », ce dont je suis toujours très reconnaissante. Cette diversité m’a redonné envie et aujourd’hui, je considère à nouveau le mannequinat comme quelque chose de permanent. La musique est également une passion: je lance des singles et des vidéos et je suis DJ. Dans ces projets musicaux, je reviens souvent à mon ancien rôle de styliste. J’applique souvent les techniques que j’ai apprises chez Knack Weekend. »

Hannelore Knuts: « J’ai fait la couverture de Knack Weekend avec mon petit garçon »

Le top model Hannelore Knuts (46 ans) a récemment fait partie du jury du programme Belgium’s Next Top Model. Elle a été découverte alors qu’elle défilait pour l’Académie de la mode d’Anvers au milieu des années 1990, après quoi sa carrière s’est accélérée. Elle a percé au niveau international et a défilé pour des marques telles qu’Alexander McQueen et Jil Sander.

« J’ai fait la couverture de Knack Weekend avec mon petit garçon: la preuve que votre carrière ne s’arrête pas lorsque vous devenez mère. Knack Weekend est le seul magazine belge pour lequel j’ai travaillé. Bien que les photos de mon premier shooting n’aient jamais été publiées, une belle complicité s’est développée par la suite dans le respect mutuel et la loyauté.

Je suis retournée régulièrement en Belgique pour faire des photos pour le magazine. Cet hebdomadaire correspondait à mon style comme nul autre et la collaboration était empreinte de respect mutuel. Chaque fois que j’étais devant leur objectif, je faisais aussi la couverture. Ma préférée de toutes les couvertures que j’ai faites est celle avec les dalmatiens, peut-être parce que mon petit garçon les adore. Knack Weekend m’a également donné la chance de faire un shooting avec mon fils. Il a donné une nouvelle dimension à ma carrière: il a montré que l’on peut être mannequin en étant mère. Et que Knack Weekend me voit clairement comme une personne à part entière et pas seulement comme un modèle. C’est une belle expression de notre relation.

Le magazine m’a aussi prouvé sa fidélité en m’invitant avec d’autres mannequins belges de la même génération pour une séance photos. Je pense que nous avons donc apporté une contribution significative. Et pas seulement pour Knack Weekend, mais pour l’industrie de la mode dans son ensemble. L’importance d’un mannequin est souvent sous-estimée, alors que nous sommes à la fois le point de départ et le point d’arrivée d’un vêtement. Nous servons de muse aux créateurs. Le créateur de mode John Galliano a même accroché une photo de moi sur son bureau pour savoir comment je porterais une pièce et lui donnerait vie. »

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Elise Crombez: « Pour la première fois depuis longtemps, j’étais de retour sur le plateau avec des mannequins de mes premières années »

Elise Crombez (41 ans), top-model de Flandre occidentale, a été découverte à l’âge de 17 ans lors d’un concours de mannequins à Roulers. Elle a fait plusieurs fois la couverture de Vogue et a été l’égérie de Prada, Jil Sander et H&M, entre autres. Elle a réalisé sa toute première séance photo pour Knack Weekend.

« Ce premier shooting s’était déroulé par une journée ensoleillée à Anvers, avec Olivier Rizzo comme styliste de service. L’ambiance était cool. Mais la séance qui restera gravée dans ma mémoire est celle qui s’est déroulée près de chez moi: dans les dunes d’Oostduinkerke, avec Kim Peers comme styliste, et avec son gâteau fait maison. J’ai revu Kim récemment, lors de la séance photo pour l’anniversaire du magazine. C’était la première fois depuis longtemps que je revenais sur le plateau avec les autres mannequins de l’époque et avec la styliste Ilja, avec qui nous avions également travaillé il y a des années pour Knack Weekend. C’était un moment magnifique et j’ai eu l’impression que la boucle était bouclée. Nous étions comme une grande bande d’amis gloussant dans des vêtements à la mode, prenant des photos de temps en temps. Nous avions l’impression d’avoir plus de choses à nous dire que jamais. Nos conversations vont désormais au-delà de l’émission que nous présentons ou des missions que nous avons à accomplir ».

Quand nous étions jeunes, nous pensions aussi de manière plus étroite. Il fallait faire ses preuves et la pression était forte. Cela impliquait beaucoup d’insécurité, qui se manifestait par un comportement méchant pour certain.e.s. À mon âge, je me sens différente. Mon corps n’est plus un fardeau, mais une pure liberté. Je me donne différemment, je suis différente sur un plateau, et ça s’apprécie dans le secteur. L’âge joue moins, il s’agit désormais de savoir qui est prêt.e à aller à l’extrême.»

Ingrid Parewijck: « Ce shooting, avec tous les mannequins des premières années, est la cerise sur le gâteau »

Après une licence en droit à 22 ans, Ingrid Parewijck (44 ans), est entrée dans une agence de mannequins à Bruxelles. Ce virage inattendu s’est avéré fructueux: au cours de sa carrière, elle s’est déjà retrouvée devant l’objectif de marques telles que Patek Philippe, Guerlain et Ralph Lauren. Knack et Le Vif Weekend a joué un rôle important dans sa percée.

« L’un de mes premiers shootings pour Knack Weekend a eu lieu en 2001 aux îles Canaries, avec Luc Praet comme photographe. Ce fut une expérience incroyable. J’y ai également réalisé un shooting qui m’a ouvert les portes d’une campagne Guerlain, ce qui a donné un grand coup d’accélérateur à ma carrière. Les prises de vue pour Knack Weekend que j’ai faites ensuite ont également contribué à ma carrière de mannequin, en donnant toujours lieu à des productions élégantes. Le shooting qui a eu lieu récemment, avec tous les mannequins de ces premières années réunis, a été la cerise sur le gâteau et m’a fait l’effet d’un beau souvenir à ajouter à mon palmarès.

Aujourd’hui, je travaille toujours à temps plein en tant que mannequin, et je soupçonne que cela est dû en partie au vieillissement de la population en Europe. Bien sûr, le rythme auquel je travaille n’est plus celui d’il y a 20 ans. Entre-temps, après tout, il y a un adolescent de 15 ans qui se promène dans la maison et pour lequel je veux être une maman présente. Les décalages horaires et les longues distances ont donc diminué en quantité, ce qui rend tout cela un peu plus gérable. Pourtant, j’ai l’impression que le rythme de l’industrie de la mode n’est plus du tout le même, qu’il s’est considérablement accéléré par rapport au passé et que les budgets ont énormément diminué. Mais je m’y suis résignée. Je suis reconnaissante de pouvoir toujours être devant l’objectif. »

Laurence Desbishop: « Les mannequins de Knack Weekend n’étaient pas des porte-manteaux »

La vie de top model de Laurence Desbishop (47 ans) a débuté avec un défilé pour Jil Sander, alors qu’elle avait 19 ans. Elle a également travaillé pour des marques telles qu’Armani et Dior. Petite fille, elle rêvait déjà de ressembler à ces femmes émancipées qu’elle voyait dans notre magazine.

« À l’école, nous devions lire Knack (NDLR : le pendant néerlandophone du Vif), surtout la partie politique et économique. Mais j’ai toujours aimé feuilleter l’autre magazine, son pendant lifestyle. Les images des mannequins montraient des femmes indépendantes, pas des porte-manteaux. Cela m’a inspirée en tant que jeune fille, je voulais leur ressembler. En me retrouvant moi-même plusieurs fois devant l’objectif de Knack Weekend, cette inspiration s’est aussi reflétée dans mon portfolio. Les prises de vue de Knack Weekend ont occupé une place importante dans mon travail. Elles correspondaient à ce que j’étais, à mon style.

Lorsque nous avons pu nous retrouver avec d’autres filles, à nouveau devant l’objectif pour Le Vif Weekend et Knack Weekend, un rêve de petite fille s’est réalisé car nous avons pu être photographiées par le talentueux duo Petra Petrovsky et Morena Ramone. Il y a quelques années encore, j’avais dit adieu au mannequinat. Je voulais plus dans la vie et j’ai étudié la décoration d’intérieur. Puis c’est devenu mon métier, jusqu’à ce que le Covid débarque. La question s’est alors posée de savoir si je voulais à nouveau faire des shootings. Le doute s’est installé, car je n’ai plus la même physique qu’avant, ce qui m’a rendue anxieuse et peu sûre de moi. Mais les résultats ont été magnifiques, et je me suis donc remise en selle. Un message de ma part à tout le monde: ne vous inquiétez pas, soyez simplement vous-même. »

Rose Van Bosstraeten: « On attend de vous que vous soyez toujours prête, physiquement et mentalement »

Rose Van Bosstraeten (40 ans) dirige la boutique Sway à Louvain avec sa sœur. Elle travaille comme mannequin depuis l’âge de 15 ans et a défilé pendant de nombreuses années pour les grandes griffes. Elle a été l’égérie de Chanel, Jacquemus et Marine Serre, entre autres.

« Il me faut plus de mes deux mains pour compter le nombre de séances photo que j’ai réalisées pour Knack Weekend et Le Vif Weekend. A la fin des années 90, j’en faisais très régulièrement, avec Olivier Rizzo et Peter Philips. Mais mes meilleurs souvenirs sont ceux des voyages de mode au Portugal, en Jamaïque et dans les Caraïbes. C’était une semaine de dur labeur, mais l’ambiance était toujours bonne. Il n’y a rien de tel qu’une équipe qui se réunit pour faire quelque chose de beau.

L’une de mes premières missions en tant que mannequin a été un défilé Chanel. Dans les coulisses, j’ai fait la connaissance d’Inge Geurts. J’ai défilé avec elle pendant des années. Pendant les Fashion Weeks, je logeais avec elle et Hannelore Knuts dans le même appartement. C’était une époque fantastique. Lorsque j’ai commencé dans ce secteur, il y a plus de vingt ans, on se contentait de travailler et de s’amuser. Aujourd’hui, tout tourne autour de savoir si ça va se vendre ou pas. La pression est beaucoup plus forte, mais le rythme aussi. Avant, le mois d’août était un mois calme, aujourd’hui tout s’enchaîne.

Ces dernières années, j’ai fait une pause en tant que mannequin. Ce n’était plus possible de combiner ma famille et le métier. Mais je m’y remets peu à peu. Par exemple, j’ai récemment fait la campagne de Marine Serre. Heureusement, j’ai un agent très patient, celui-là même avec lequel j’ai commencé il y a vingt-cinq ans, il me connaît donc très bien. En tant que mannequin, on ne peut pas dire « ça ne va pas pas aujourd’hui ». On attend de vous que vous soyez toujours prête, physiquement et mentalement, à donner le meilleur de vous-même. »

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Delfine Bafort: « Je me sens bien devant la caméra maintenant »

Delfine Bafort (44 ans) est actrice et mannequin. On la verra bientôt dans le film Holy Rosita du réalisateur Wannes Destoop. Elle a participé à des campagnes pour Balenciaga, Versace et Calvin Klein Jeans, entre autres, et à des shootings dans des magazines tels que Vogue et i-D.

« Avec Hannelore, Kim, Anouck, An Oost… nous avons défilé pendant cinq ou six ans. Avec les Fashion Weeks, nous étions ensemble, loin de chez nous, pendant près de cinq mois par an. Il n’y avait pas de concurrence mutuelle, on s’entendait bien, on travaillait dur et on s’amusait beaucoup. On ne prenait pas non plus tout cela trop au sérieux. J’ai l’impression que tout est beaucoup plus strict aujourd’hui. On ne fumait, on ne faisait pas de sport et on sortait beaucoup. Ce n’était peut-être pas très sain, mais on s’amusait beaucoup. (rires).

Mais ne vous méprenez pas : je suis perfectionniste lorsque je suis devant l’objectif. Si un genou a l’air un peu bizarre ou une main tombe mal sur la photo, je veux qu’on la refasse. Je connais si bien mon corps que je sais ce qui est beau et ce qui ne l’est pas. Même lorsqu’il s’agit de mes cheveux ou de mon maquillage. Maintenant que je suis plus âgée, je suis plus prompte à dire ce que je pense, ce que je n’aurais jamais osé faire auparavant. J’étais très timide et introvertie lorsque j’ai commencé. C’est peut-être pour cela que je suis devenue mannequin et actrice : pour me débarrasser de mes inhibitions. Je me sens bien devant la caméra maintenant. J’aime ça. Mais ça ne veut pas dire que j’ai besoin de cette attention. J’ai encore du mal avec tout ce que cela implique – donner des interviews par exemple. Je ne suis pas non plus sur les réseaux sociaux et je n’ai pas l’intention de céder. En fait, ce n’est que récemment que j’ai acheté un smartphone. »

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Inge Geurts: « Maintenant que je suis un peu plus âgée et plus sage, je regarde l’industrie de la mode d’une manière différente »

Inge Geurts (47 ans) a défilé pour Balenciaga, Givenchy et Chanel, entre autres. Elle a fait la couverture de Vogue et a posé pour des photographes tels que Steven Meisel et Paolo Roversi. Elle travaille actuellement sur un projet original. L’idée: construire dans son jardin une sorte de forêt de contes de fées pour petits et grands, avec, par exemple, des sorcières qui viendraient faire la lecture…

« Ma première séance, c’était pour Knack Weekend, le 30 septembre 1996, avec Olivier Rizzo, Ronald Stoops et Inge Grognard. A l’époque, je ne travaillais comme mannequin que depuis quelques semaines. Deux mois auparavant, j’avais défilé pour Walter Van Beirendonck avec mon petit ami de l’époque. Walter et Dirk Van Saene avaient vu quelque chose en moi et m’avaient écrit sur un bout de papier les noms de plusieurs agences de mannequins à Paris, Londres et une à Bruxelles. J’ai gardé cette note. Je n’en ai rien fait. J’étais bien trop timide à l’époque pour me rendre seule dans une agence.

Peu de temps après, j’ai été abordée dans un magasin par Hakim, qui travaillait alors comme recruteur pour la seule agence de Bruxelles que Walter m’avait recommandée. J’ai été engagée le jour même pour un défilé au Sablon afin d’inaugurer la nouvelle boutique d’Armani. Il est vrai que j’ai refusé deux fois de collaborer avec Steven Meisel. C’était pour la couverture du Vogue italien, un job comme ça, ça vous lance. Mais j’étais assez têtue à l’époque (rires). La première fois, je ne trouvais pas normal de devoir payer moi-même mon billet d’avion. La deuxième fois, c’était peu après mon mariage. J’avais un peu trop fait la fête et je n’avais pas bonne mine. L’agence de mannequins m’a dit qu’on cacherait ça, mais je ne voulais pas le faire. La troisième tentative fut la bonne. J’ai fini par faire la couverture de Vogue et j’ai ensuite travaillé avec Meisel pour la campagne de Dolce & Gabbana.

Je n’ai pas toujours eu la vie facile dans le monde de la mode, parce qu’il est très éloigné de ce qui me rend heureuse: la connexion avec la nature et les autres. Maintenant que je suis un peu plus âgée et plus sage, je regarde l’industrie d’une manière différente et je suis reconnaissante des opportunités qui s’offrent à moi. A l’époque, nourrie par mon insécurité et ma rébellion, je pensais que tout le monde ne se préoccupait que de son apparence. Ce qui, bien sûr, n’est pas le cas. J’ai été tellement heureuse de revoir les autres filles belges pour ce shooting du Vif Weekend. Nous avons toujours été de bonnes amies pendant les shows, une vraie bande. C’est agréable de voir qu’aujourd’hui, elles font toutes de belles choses qui ont du sens. Aucune n’est tombée dans un trou noir après sa carrière de mannequin, bien au contraire. »

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Mannequins: Elise Crombez chez Unit Model Management, Hannelore Knuts, Rose Van Bosstraeten et Inge Geurts chez Hakim Model Management, Anouck Lepère, Kim Peers, Laurence Desbisschop et Delfine Bafort chez Noah Model Management, Ingrid Parewijck chez Dominique Models.
Coiffure et maquillage: Florence Teerlinck et Sanne Schoofs pour Dior et Christophe Robin
Production: Mindbox
Assistantes de production: Estée Otten et Liv Lismonde
Assistants stylisme: Francis Boesmans et Joshua Basubi
Assistants photo: Gijs van de Veerdonk et Jip Schalkx
Assistantes maquillage: Donya Leenaerts et Agnes den Engelsman
Coordination: Ellen De Wolf 
Remerciements à La Fabrique 22A pour le studio, Baltimore pour les fleurs, Graanmarkt 13, Louis, SN3, Renaissance, Stijl, Smets, Verso et Houben

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