12 questions sur le vif à la mannequin belge Rose Van Bosstraeten

Rose Van Bosstraeten
© Getty Images
Anne-Françoise Moyson

Rose Van Bosstraeten est mannequin depuis ses 14 ans, c’était en 1998. On l’a vue défiler pour les plus grands, de Balenciaga à Dries Van Noten, Jacquemus, Marine Serre et Chanel. Ethique et volontaire, elle fait sa fashion revolution via Sway, sa boutique green et fairtrade. Elle répond à notre interview sur le vif.

La question qu’on vous pose le plus souvent?

«Comment ça va?» Et je réponds: «Ça va très bien.» Dans 99% des cas, je vais effectivement très bien mais parfois, je le dis par habitude, même si ça ne va pas.

Le défilé qui vous a marquée à tout jamais?

J’en ai fait tellement durant les Fashion Weeks… Chacun procure une émotion différente et ceux qui m’ont le plus émue sont évidemment ceux dont je me souviens le mieux. Les shows de Dries Van Noten, Balenciaga, Alexander McQueen, Chanel et Jacquemus sont les plus magnifiques, à chaque fois.

Une tenue pour sauver les jours tristes?

Des vêtements de couleur rose. Ça donne envie de vivre tout simplement.

La mode sera «green» ou ne sera pas?

C’est obligatoire qu’elle devienne green ou en tout cas plus green. La mode a encore plein de progrès à faire, même si depuis quelques années, elle est devenue beaucoup plus consciente de son empreinte environnementale et éthique. Pour moi, «green», cela signifie que l’on se demande comment cela a été fabriqué. Et par qui. Par des esclaves, par des enfants ou par des couturières respectées? Et avec quels tissus? Avec ma sœur Jozefien, en 2017, on a créé une plate-forme qui s’appelle Swaystore et on a ouvert notre boutique Sway à Louvain. Nous y proposons un large choix de marques qui fabriquent des vêtements conscients, fair et green. Il n’est plus possible aujourd’hui de produire des collections sans faire attention à ces piliers-là.

La mode a encore plein de progrès à faire, même si depuis quelques années, elle est devenue plus consciente de son empreinte.

L’endroit dont vous n’êtes jamais revenue?

Le Japon, et plus particulièrement Tokyo. J’ai tellement adoré ce pays, j’y pense très souvent, je n’en ai que des super souvenirs. Probablement parce que presque tout y est opposé à la vie quotidienne en Belgique.

Qui vous influence le plus?

Moi! Et ma famille, je pense. On vit une sorte de symbiose. On est tellement connecté que quand la vie accélère ou ralentit, quand le rythme change, pendant les vacances ou l’année scolaire, cela m’influence d’office.

Le plat qui vous ramène en enfance?

Les tartines au fromage blanc, avec des radis et des oignons verts. Quand j’étais enfant, je rentrais de l’école tous les midis pour manger à la maison. C’était le plat du printemps.

La chose la plus folle que vous ayez faite?

Devenir maman. Quel beau cadeau de pouvoir l’être! Quel miracle, je n’en reviens toujours pas. C’est un événement bouleversant sans détour qui a changé ma vie pour toujours.

Rose défile avec sa fille pour Marine Serre en 2020

Un métier que vous auriez pu exercer?

Danseuse de ballet classique, je suppose… J’étais douée mais je m’intéressais plus au football. Sans vraiment pratiquer la danse, sans vraiment m’entraîner, j’avais toujours les meilleurs bulletins, mais je n’étais pas du tout motivée pour continuer.

Ce qui vous saoule vraiment?

Au premier sens du terme? La tequila… Heureusement, je ne bois pas beaucoup, quasi jamais même.

Votre achat le plus bizarre?

Des chaussures ultrabizarres justement, je ne les ai jamais portées évidemment. Pourtant, j’étais convaincue que j’allais les mettre souvent. A part ça, je n’achète pas facilement impulsivement.

Ce que vous aimeriez faire, là, tout de suite?

Partir en vacances pendant des mois et avoir le temps d’apprendre à m’améliorer en surf. J’adore la mer. Oui, sans hésitation, partir immédiatement.

Sway, 14, Parijsstraat, à 3000 Louvain. swaystore.be @sway.fairandsquare

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content