A tous les cous: le retour de la cravate fine des années 2000
Indissociable des années 2000, où elle était au cou de tous les mecs cool, la cravate fine chérie des rockers indé du tournant du millénaire fait son grand retour.
Aperçue entre autres au défilé Valentino ou sur le tapis rouge des Oscars, où Andrew Garfield avait opté pour une cravate affinée, elle ne s’embarrasse plus du genre et s’enroule au creux de la nuque de ces dames et de ces messieurs. Mince alors!
Mais comment adopter (à nouveau) la tendance sans avoir l’air du (tournant du) dernier millénaire? En respectant quelques règles de base.
On ose la couleur
Comme au défilé Valentino, où le noir de la cravate fine contrastait à merveille avec le bleu de la chemise et le rouge orangé du costume qui l’accompagnaient, ou lors de la soirée organisée par Vanity Fair suite aux Oscars, où l’acteur Andrew Garfield arborait une gamme chromatique similaire, on préfère les nuances de couleur au strict monochrome noir et blanc des rockers du début des années 2000.
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On joue avec les proportions
Si la mention de la cravate skinny évoque pour les nostalgiques de l’époque l’image de la silhouette affûtée d’un Pete Doherty moulé dans un costume ajusté, vingt ans plus tard, le rocker maudit des Libertines s’est quelque peu épaissi… Et les vêtements qui accompagnent la cravate fine prennent aussi le large.
Pour coller à la tendance, on clashe les proportions et on opte pour une veste et un pantalon à la coupe ample comme pour mieux souligner la délicatesse du bout de tissu qui nous pend au cou. Voire même, on ose l’assortir d’une chemise lose sortie d’un pantalon large pour une allure résolument moderne.
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On transcende le genre
Réserver aux hommes le droit de porter la cravate? Hors de question. On s’inspire des modeuses les plus pointues, Chriselle Lim en tête, et on adopte le costume-cravate au premier degré, sans pour autant avoir l’air déguisée grâce à des coupes adaptées.
Filles au masculin, garçons au féminin, et cravate fine à tous les étages!
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