Rencontre avec Gioia Seghers, aka Aiko Studio, qui offre une seconde vie aux matières précieuses

Gioia Seghers alias Aiko Studio photographiée par Cécile Hanquet - DR
Gioia Seghers alias Aiko Studio photographiée par Cécile Hanquet - DR
Anne-Françoise Moyson

Dans sa rubrique Faits & Gestes, Le Vif Weekend part à la rencontre de Belges qui ont du talent plein les mains. Cette semaine, focus sur Gioia Seghers, aka Aiko Studio, qui crée des vêtements sous le signe de la douceur, de l’artisanat, de l’upcycling et du Made in Belgium. Elle redonne ainsi vie au cachemire et au denim avec une élégance rare.

Avec une délicatesse infinie, Gioia Seghers sauve d’une petite mort des kilogrammes de denim et de maille. Sous son label Aiko Studio, la créatrice redonne vie aux jeans et aux pulls en laine et en cachemire surtout. Elle les collectionne patiemment, les découpe avec parcimonie puis les patchworke d’un geste créatif qui privilégie la lenteur. Avant, elle travaillait chez elle, à Bruxelles.

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Depuis qu’elle a emménagé dans la grande maison de ses rêves, en famille, avec ses trois petits, Matisse (7 ans), Milo (5 ans) et Numa (bientôt 1 an), elle s’est trouvé un atelier lumineux non loin de là, à La Hulpe, où développer sereinement ses collections qui ne suivent aucunement le rythme infernal de la mode.

Elle y a rapatrié ses stocks, rêve de s’offrir une nouvelle machine – une recouvreuse, «pour assembler la maille différemment, avec des finitions très élégantes» – et explore de nouvelles associations de couleurs qui l’enchantent.

«C’est la contrainte qui m’a inspiré ces combinaisons plus libres puisque je fais avec ce qui existe.

Cela me passionne de créer à partir des seules ressources disponibles, cela m’angoisse presque quand c’est à volonté…

Quand le choix est limité, la créativité est plus libre, j’aime la contrainte, de là naît réellement la liberté!»

Aiko Studio ou l’amour du geste

De ses études à La Cambre mode(s) finalisées en 2012, elle a gardé l’amour du geste, de l’artisanat et des silhouettes qui font sens.

Voilà pourquoi elle upcycle aussi les pulls que l’on aime mais qui ont vécu et qu’on peut lui confier pour qu’elle les transforme habilement en mini jumper pour bébé ou même en bandana et qu’ils deviennent ainsi notre héritage. Transmettre, dit-elle.

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Avec la douceur qui la caractérise, elle partage son émerveillement pour la maille, «sa légèreté, ses variations de couleurs», pour les kimonos qu’elle décline en version mini et maxi dans des jeans ainsi régénérés, et pour les surprises que lui offre chaque jour cette pratique poétique de l’upcycling. 

Pop-up Aiko Studio chez Aroz Jewelry, 50, rue du Tabellion, à 1050 Bruxelles, du 19 au 21 juin.

Aiko studio, 29, rue Eugène Castaigne, à 1310 La Hulpe.

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