Valentine a testé un institut du poids
Le nouvel Institut du Poids namurois avance un argument imparable : « La minceur sur mesure avec des résultats immédiats. » A l’approche du #bodychallenge, moi, j’entends « prise en charge de ta surcharge mais pas sans casse ».
Encore un truc où on me conseillera de manger du fromage blanc 0 % et du jambon blanc dégraissé, le tout en brisant ma tirelire. C’est donc avec une tonne d’appréhensions que je pousse la porte du lieu respirant le neuf.
Première surprise : l’accueil jovial et enthousiaste. Seconde surprise : l’équipe est composée de femmes ayant parfois de jolies… rondeurs ! L’une d’elles a perdu « tous ses kilos de grossesse… grâce au docteur Jacobs ». Rassurant. Cela n’a rien à voir avec le regard médical froid où on vous étiquette selon votre IMC.
Monsieur Jacobs m’explique qu’il propose une expertise nutritionnelle adaptée aux besoins de chacun. Sa méthode se base sur un diagnostic complet. D’abord par le biais de questionnaires, pour établir une anamnèse en ligne et assimiler la demande : mincir ou maigrir, l’appétit, ce qu’on aime manger et les antécédents médicaux.
Un régime personnalisé est suggéré par le biais d’une application qui a le grand mérite de s’adapter, en temps réel, tant au poids qu’aux envies du moment. « Mais il n’y a pas de miracle, il faut un engagement ! », insiste le médecin.
La prise en charge ne s’arrête pas là, puisqu’il propose également une cure composée des derniers soins à la pointe en matière de minceur (onde de chocs, laser, cryo…) et de cours de sport (gratuits !), le but étant de renforcer notre capacité de dépenses énergétiques. Je teste une séance. Après un bol d’air Jacquier (diffusion d’huile essentielle de pin pour détendre), j’enchaîne avec un test de calorimétrie. Afin de voir comment mon corps carbure au repos.
Allongée sur un matelas à ondulation et dotée d’un masque à la Dark Vador, je dois rester immobile. Persuadée d’avoir un métabolisme lent, je suis étonnée du résultat : il est normal à tendance élevée. Désillusion douloureuse : ma bedaine, je la dois uniquement à mon excès d’amour pour le chocolat !
Après une séance de cryothérapie, je me fais réchauffer par des infrarouges. Je perds 3 cm de taille au passage, et termine, motivée, par une séance sur Evolis, une machine qui étire et renforce doucement les muscles, sous les encouragements d’Emilie, la diététicienne.
Conseils volés au passage : « Le mieux, c’est d’anticiper son assiette. Mais il ne faut pas s’interdire le plaisir. Mon message, c’est d’éviter le « foutu pour foutu » : ce n’est pas parce qu’on a mangé trois chocolats qu’il faut enfiler la boîte. »
Pourquoi pas d’institut à Bruxelles ? Parce que bientôt deux à Paris…
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