Vanessa Tugendhaft: « Pourquoi autant de stars portent mes bijoux? Bonne question… »
Vanessa Tugendhaft célèbre cette année les 20 ans de sa marque de joaillerie et continue de créer des bijoux aux lignes épurées et délicates. Pour passer le cap, elle vient d’imaginer pas moins de six collections. Elle répond à nos questions sur le vif.
La question qu’on vous pose le plus souvent?
Côté professionnel, on me demande souvent comment j’ai fait pour qu’autant de célébrités portent mes créations. Et sincèrement, je n’ai pas la réponse… à part beaucoup de travail. Côté personnel, on me questionne sur le fait que j’aie un nom très germanophone mais un physique assez typé en raison de mes origines marocaines. En réalité, je suis franco-germano-marocaine, ce qui brouille les pistes, mais j’aime bien ça.
Le sport que vous pratiquez… en pensée?
Le surf! J’en ai fait une fois et j’ai adoré. Je rêverais de pouvoir dompter les vagues comme une pro. La sensation est tellement libératrice. Seul souci: j’ai développé une peur de l’eau avec le temps… Pas pratique pour surfer.
L’endroit dont vous n’êtes jamais revenue?
Un peu bateau, mais je dirais Venise. Je n’y suis allée que très récemment et ça a été un vrai coup de foudre. J’ai tout aimé dès le premier instant: l’ambiance, les canaux, l’architecture… C’est juste magnifique.
La célébrité avec qui vous aimeriez dîner?
Il y a vingt ans, ma réponse aurait été différente, mais à 44 ans, je ne me sens pas forcément fanatique. Néanmoins, je dirais Paul Watson, parce que son engagement et son sens du sacrifice sont puissants.
Le plat qui vous ramène en enfance?
C’est un plat que nous mangions tous les samedis midi à Knokke avec mes parents. Une truite saumonée, avec des pommes de terre et du beurre à l’ail. Une vraie madeleine de Proust.
La chose la plus folle que vous ayez faite?
A 19 ans, une amie à moi partait en voyage dans le Sinaï, en Egypte. Au moment de son départ, je suis en pleine session d’examens, elle m’appelle pour me dire au revoir et je lui dis que j’aurais aimé l’accompagner. Elle me répond de la rejoindre… et je le fais. Et en rentrant, je réussis même mes examens!
Un métier que vous auriez pu exercer?
J’aurais adoré être musicienne. Batteuse, plus particulièrement. J’ai fait de la batterie un temps, et je n’étais vraiment pas mauvaise. Hélas, aujourd’hui, je manque de temps…
Ce qui vous saoule vraiment?
La violence et l’absence d’empathie. Je suis quelqu’un de très sensible et j’ai du mal face à ce manque criant d’humanité, parfois. Les actualités ne m’aident évidemment pas…
L’appli de votre smartphone qui est le plus souvent ouverte?
Clairement Instagram. C’est un outil formidable, parce qu’on peut y puiser une inspiration folle. Le seul problème, c’est que parfois, je scrolle beaucoup trop longtemps et ça me rend folle. Donc j’essaye de limiter la casse en n’y allant que le soir, mais bon…
Votre achat le plus bizarre?
Du natto! C’est une spécialité japonaise: des graines de soja fermentées. J’adore ce petit snack hyper sain, rempli de bénéfices pour le corps. Mais il a une consistance très étrange, un peu gluante, et surtout une odeur très forte. A chaque fois que j’en ouvre un paquet, c’est branle-bas de combat dans la maison, mes filles hurlent, c’est toute une histoire.
Ce que vous aimeriez faire, là, tout de suite?
Enfiler mes bottes, ma veste, prendre la laisse de mon chien et partir avec lui pour une grande balade dans les bois.
vanessa-tugendhaft.com
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