Maternité tardive: Héloïse, 51 ans, a fait deux bébés toute seule à la cinquantaine
Toujours plus de Belges font le pari de la maternité tardive, donnant parfois la vie pour la première fois à l’aube de la cinquantaine. Dont Héloïse, 51 ans, maman d’un bébé de quelques mois et d’une fille de deux ans.
Héloïse: « J’ai passé toute ma trentaine en couple avec des hommes qui ne voulaient pas d’enfants, alors même que chez moi, ce désir était très fort. Malheureusement, ceux que je rencontrais n’étaient pas prêts, à l’image de celui avec qui je me suis mise en couple à mes 40 ans, en croyant avoir trouvé l’amour de ma vie. Pas de chance : alors qu’il m’avait fait miroiter mariage et bébé, ça n’a mené à rien, donc j’ai pris la décision de concrétiser seule mon envie de maternité ».
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« Plusieurs femmes de mon entourage avaient déjà suivi cette voie, ce qui m’a aidée à ne pas avoir peur, et à devenir maman de deux filles, l’une dont j’ai accouché quand j’avais 49 ans, et l’autre deux ans plus tard. Pourquoi si tard ? Parce qu’au début de mon parcours de PMA, je suis tombée sur un psychiatre qui m’a mise en garde contre la maternité en solo, en me disant d’attendre encore un peu de rencontrer la bonne personne. Aujourd’hui, je lui en veux de m’avoir fait perdre quelques années, mais du reste, je ne regrette rien ».
« Bien sûr que la maternité tardive, en solo qui plus est, c’est dur et fatigant, mais je suis quelqu’un de très spirituel et j’ai la conviction que ma mission sur terre était d’avoir des enfants ».
« Quand je dis l’âge de mes filles et le mien, les réactions vont de l’admiration, et un peu d’envie peut-être, de la part de femmes qui n’ont pas pu avoir d’enfants, à une forme de compassion de la part de mamans passées par là plus jeunes, qui se disent qu’à mon âge, ça ne doit pas être simple ».
L’âge et la manière
« J’ai la chance qu’on me donne parfois vingt ans de moins, mais hors de question de me laisser vieillir : je fais du sport, je mange bien et je médite pour être en super santé pour mes enfants… Et pour moi. Je me suis libérée des stéréotypes liées à la maternité, et si mon témoignage permet à d’autres femmes de réaliser qu’il n’est pas trop tard pour concrétiser leur désir d’enfant, j’en serai ravie ! Peut-être que je ne rencontrerai jamais mes petits-enfants, mais je n’ai pas de regrets, parce que j’ai fait ce choix de vie en pleine conscience ».
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