Les présidents américains, ces grands addicts du tabac

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En remontant depuis l’étui à cigare de Bill Clinton, les pipes de Nixon et Ford et jusqu’aux barreaux de chaise de Hoover, l’histoire du Bureau ovale et de ses occupants fut imprégnée d’épais panaches de fumée.

Une récente campagne de lutte contre le tabagisme s’est choisi  » Yes you can  » pour slogan, s’inspirant comme chacun le sait de la victorieuse devise de Barack Obama, en 2008. Moins nombreux sont ceux qui se souviennent que le sémillant 44e Président des Etats-Unis avait lui-même bataillé contre son addiction aux Marlboro, étant entré en fonction à une époque où ça fait mauvais genre de chérir l’herbe à Nicot. La plupart de ses prédécesseurs ont pourtant entretenu avec elle des rapports beaucoup plus détendus, à commencer par George Washington, qui reprit la plantation de tabac familiale et finit même par y cultiver du chanvre.

En fait, à peine une poignée de Potus de l’ère moderne étaient classés non-fumeurs – comme Ronald Reagan, que cela n’empêcha pas de faire vingt ans de réclame pour les blondes Chesterfield. En remontant depuis l’étui à cigare de Bill Clinton, les pipes de Nixon et Ford et jusqu’aux barreaux de chaise de Hoover, l’histoire du Bureau ovale et de ses occupants fut imprégnée d’épais panaches de fumée – mention à Kennedy, dont le porte-parole fut chargé de lui acheter  » un maximum  » de Petit Upmann, et qui, une fois les 1200 havanes en poche, signa l’embargo total sur Cuba. Pour en revenir à Obama, il aurait finalement vaincu son vice, après maintes rechutes. Et l’actuel locataire de la Maison-Blanche dans tout ça ? Lui, au moins, il ne fume pas.

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