Le chef étoilé Kevin Lejeune dévoile son nouveau projet ultra alléchant à Bruxelles
Une vue imprenable sur la ville, une déco signée d’une princesse au goût exquis et un chef étoilé en cuisine? Chaga, le nouveau projet de Kevin Lejeune à Bruxelles, n’a pas encore ouvert qu’il nous fait déjà saliver.
Ces 5 dernières années ont été une célébration du travail du chef Kevin Lejeune, « Découverte de l’année » en 2019 qui a décroché sa 1e étoile Michelin en 2020 et obtenu le titre de « Meilleur jeune chef 2021 Bruxelles » un an plus tard seulement. Connu depuis 2018 pour sa Cane en Ville, avec laquelle il a obtenu un 15/20 au Gault&Millau ainsi que toutes les accolades susmentionnées, il s’apprête désormais à relever un nouveau défi.
Dès mars 2025, on le retrouvera en effet en cuisine de Chaga, un établissement qui promet « une double élévation ». Physique, d’abord, puisqu’il se situera au dernier étage du Faubourg 21, situé avenue Marnix à Bruxelles, mais aussi, et surtout, « symbolique, par son concept qui transcende l’ordinaire ». Et qui permet de mieux comprendre le nom du restaurant, qui est aussi et surtout celui d’un champignon de l’hémisphère nord. Egalement connu sous le nom d’inonotus obliquus ou polypore incrusté, le chaga est aussi célèbre pour ses vertus médicinales que pour son aspect quelque peut brut de décoffrage.
Un contraste qui fait écho à celui voulu par l’équipe de cette nouvelle adresse gourmande bruxelloise, entre « sublimation des matières premières et brutalité raffinée du décor », qui a été confié à la Maison Sarah Lavoine pour le supplément de glamour.
Un retour aux sources pour Kevin Lejeune
De l’intérieur du Chaga, on sait déjà qu’il « fait la part belle aux jeux de matières luxueuses et textures audacieuses, mêlant Shou Sugi Ban (bois brûlé), chêne massif et lave émaillée. Une atmosphère de soirée ponctuée de mystère qui surprend autant qu’elle interroge ».
Et la cuisine, dans tout ça? Kevin Lejeune confie vouloir « travailler les matières premières – y compris les plus ordinaires – pour en extraire des saveurs qui captiveront le palais de nos convives. Mon objectif ? Que chaque bouchée devienne une expérience inoubliable. Sans fioriture ni surenchère. Un retour à l’essentiel et à la sincérité du produit ».
Un « retour à l’essentiel » qui passe par une cuisson à la flamme, celle du robata, un barbecue japonais traditionnel qui prend la place centrale en cuisine. « Il n’ouvre pas seulement la porte vers d’autres formes de cuisson. Il élargit également notre horizon culinaire et nourrit l’inspiration. Cette flamme, brute et vivante, apporte une profondeur et un caractère incomparable aux aliments. Elle nous incite à repousser les limites techniques pour explorer de nouvelles perspectives » assure encore le chef étoilé.
Voilà pour les premiers détails. Et pour saliver devant le menu du Chaga, il faudra encore faire preuve de patience et attendre début mars, le retour du printemps ayant été choisi par le chef et son équipe pour dévoiler la première carte de ce restaurant qui promet déjà d’affoler le petit monde de la gastronomie bruxelloise.
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