À travers la Wallonie | 30 restaurants recommandés par les chefs et foodies belges

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

De la Cité Ardente au Pays Noir, en s’offrant des détours dans le namurois et en Gaume, tour d’horizon des tables les plus gourmandes de Wallonie. Testées et approuvées par les chefs et professionnels de la gastronomie qui s’y attablent sans hésiter lorsqu’ils ne sont pas derrière leurs propres fourneaux.

Les adresses recommandées par San Hoon Degeimbre

Inarrêtable locomotive de la gastronomie wallonne, avec son Air du temps, doublement étoilé, Sang Hoon Degeimbre fait aussi parler de lui à Bruxelles où il a ouvert Anju, un concept coréen axé sur le partage. Il nous confie ses adresses favorites, en Wallonie.

Yirmi, à Namur

«En tant que chef, je me sens une responsabilité de transmettre un savoir vers les nouvelles générations, j’essaie de le faire le mieux possible, mais également de soutenir les jeunes chef qui se lancent à leur compte. Jeremy Vandernoot est de ceux-là, il est passé par de belles maisons, que ce soit le Seagrill, le Château de Mylord ou encore Bon Bon.

Il a également séjourné dans nos cuisines. J’ai le souvenir de quelqu’un de très volontaire et d’affirmé. Il possède une vision contemporaine de la gastronomie avec une intéressante ouverture sur le végétal. Ses assiettes sont «slashées», façon «cailles/ morilles/ jus rôti/ champignons», ce qui signe une cuisine lisible et intelligente car elle s’offre de la flexibilité sur les accompagnements.

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22, rue Trieux-Scieurs, 5020 Namur
yirmirestaurant.com

Bistrot Blaise, à Marche-en-Famenne

«François-Xavier Simon a quitté la Belgique pour faire ses classes à l’étranger, notamment chez Pierre Gagnaire, ce qui n’est pas rien. La crise sanitaire l’a amené à renouer avec ses racines ardennaises. D’emblée, il a marqué les esprits à travers une cuisine franche et personnelle – soit une carte qui fait place à des plats ayant une réelle identité ainsi qu’un travail abouti sur les sauces. En tant que boucher de formation, je salue également le fait qu’il utilise les abats, je pense notamment à ses ris de veau qu’il envoie avec un parti pris tranché. Le décor se découvre à la fois rassurant et ponctué de notes de modernité. Je suis assez admiratif car il s’agit d’une adresse plutôt récente et pourtant déjà solide.»

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5, rue Porte Haute, 6900 Marche-en-Famenne
bistrotblaise.be

Lire aussi : Les 12 restaurants préférés de notre chroniqueur gastronomique, testés en 2023

Kaillou, à Villers-le-Bouillet

«Yikai Qiu a lui aussi un beau parcours. Il est passé chez nous à Liernu mais également chez Thomas Troupin à Liège ou encore chez Loïc Villemin, du restaurant Toya dans le nord de la France. Le projet est étonnant car il montre les nouveaux aménagements qui traversent la restauration. Sara, la compagne du chef, travaille sur place comme logopède pendant la journée et, le soir, elle s’occupe de la salle.

Ensemble, ils ont trouvé un équilibre où chacun aide l’autre, c’est important. Pour ce qui est de la cuisine, il s’agit de menus uniques, en prise directe sur les saisons, faisant valoir un condensé d’influences. Celles-ci sont rythmées d’intéressantes notes asiatiques et d’une volonté de déconstruire les préjugés sur la cuisine chinoise. »

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82, rue de Huy 4530 Villers-le-Bouillet
kaillou.be

L’Inopiné, à Eghezée

«C’est une toute petite adresse née dans la foulée des différents confinements. Renaud Gonzalez a voulu devenir cuisinier après avoir travaillé pour le restaurant Attablez-vous, où il s’occupait du food truck gastronomique. Il a pris l’habitude d’explorer des cuisines de différents pays et c’est ce qu’il fait toujours à sa carte avec beaucoup de talent.

C’est super car en tant que convive, on voyage, parfois aux Etats-Unis, parfois en Thaïlande. Cette aptitude au changement fait souffler un vent frais sur la gastronomie à l’heure où de nombreuses adresses s’assoient sur un créneau pour ne plus en changer. Je trouve également salutaire de travailler des produits locaux – son frère s’occupe du potager – tout en cultivant le dépaysement.»

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64, rue du Tilleul 5310 Eghezée
L’Inopiné

Les adresses recommandées par Manon Schenck

Originaire d’Alsace, la jeune trentenaire s’est installée à Durbuy il y a huit ans. Son restaurant, La Table de Manon, a décroché sa première étoile en 2023.

Les pieds dans le plat, à Hotton

«Jean-Michel Dienst est une forte personnalité du paysage gastronomique belge qui a une étoile Michelin depuis quelques années. Sa cuisine est travaillée. On se trouve sur une formule un peu à l’ancienne mais qui fonctionne parfaitement en raison de sa gourmandise. Les sauces sont riches, montées au beurre, à la fois généreuses et réconfortantes. Etant française, cela me parle beaucoup. C’est important que des chefs continuent à perpétuer cet héritage gastronomique. Il prépare entre autres une poularde en trois services, un peu dans l’esprit de la Mère Brazier à Lyon, qui est juste magique. Si c’est possible, mieux vaut essayer de réserver dans la partie véranda qui s’ouvre sur le jardin.»

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3, rue du Centre 6990 Hotton
lespiedsdansleplat.be

Pura Cepa, à Durbuy

«On se trouve ici dans la veine d’un bar à tapas, d’une cave à manger, à partager entre amis. La variété de bières locales et de vins atypiques vaut vraiment le détour. Je conseille le jardin avec son mobilier en palettes de chantier. On s’y sent vraiment bien, on décompresse les pieds dans l’herbe. Il n’est pas anodin de savoir que ce lieu se trouve à Wéris, site mégalithique mais aussi l’un des plus beaux villages de Wallonie. Les petites portions proposées sont délicieuses. Leur grand classique est la «Tapas Pura Cepa», soit de la patate douce avec du lait de coco, des lentilles et des épinards. Mais il y a aussi un émincé de volaille, fromage de chèvre de la région et sauce maison, ou encore, en dessert, une tartelette sablée aux pommes servie tiède et glace vanille au lait de la ferme Paquet.»

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3, rue des Dolmens 6940 Durbuy
Pura Cepa

I Giardini di Bacco, à Durbuy

«A priori, ce n’est qu’une simple pizzeria. En réalité, l’endroit est mené avec tellement de passion que c’en est un bonheur. Le couple derrière cet établissement possède de la famille en Italie, il se sert de cette connexion pour faire venir des produits en direct. Par exemple, c’est une tante qui produit l’huile d’olive. Cette qualité exceptionnelle d’ingrédients fait exploser le goût des pizzas, qui sont élaborées selon la tradition napolitaine. J’y ai mes habitudes et mon coup de cœur. Il s’agit d’une pizza blanche, avec du fromage fior di latte écrasé sans façon, une délicieuse mortadelle artisanale tranchée minute et un pesto de pistache. Une tuerie.»

4, route de Hottemme 6940 Durbuy
IGiardini DiBacco

Chez Henri, à La Roche-en-Ardenne

«Envie d’une cuisine de terroir ardennais? Chez Henri est la bonne adresse pour savourer rustique et traditionnel. C’est particulièrement vrai en période de chasse, moment que je recommande chaudement pour aller déguster le fameux civet de marcassin maison. Il est servi avec une sauce grand veneur, des airelles et une purée de céleri. C’est une recette classique, faite dans les règles de l’art, qui est inchangée depuis 1966. Il faut aussi mentionner les croquettes, qu’elles soient au fromage, au jambon local ou aux crevettes. Elles font merveille avec un Orval. Le décor quant à lui a été rénové, il est celui d’une brasserie chaleureuse décorée d’images d’antan.»

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8, rue Chamont 6980 La Roche-en-Ardenne  
restaurantardennais.be

Les adresses recommandées par Maxime Collard

Depuis 2018, son restaurant gastronomique La Table de Maxime affiche deux étoiles. Un sacre logique pour la cuisine française tout en maîtrise de ce chef passé par Geert Van Hecke (De Karmeliet).

Le Cor de Chasse, à Wéris

«Une adresse qui offre le couvert et le gîte n’est pas à dédaigner, surtout quand on a quelque chose à fêter. Avec son épouse, Mario Elias a investi une ferme-château impressionnante qui évolue au fil du temps, chaque année une nouveauté s’ajoute. Pour moi qui ai une approche assez classique de la gastronomie, c’est une expérience dépaysante dans la mesure où Mario propose un univers gourmand audacieux. A ce goût des associations tranchantes répond une carte de vins nature et en biodynamie atypiques par rapport à mes références. J’apprécie aussi que ce soit une affaire familiale, comme le prouve le service en salle assuré par le fils. »

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16, rue des Combattants 6940 Wéris
lecordechasse.be

Table et Comptoir, à Libramont

«Il s’agit ici de notre restaurant du mercredi midi, celui que nous faisons en compagnie de la plus grande de nos filles. François Bernard cuisine en toute transparence devant les yeux, souvent ébahis, des convives. Il pratique une cuisine bistronomique exigeante, elle confine souvent à la gastronomie, qui ne transige pas sur la qualité des produits. La carte est assez courte: 4 entrées, 4 plats et 4 desserts. Le savoir-faire du chef s’impose tout particulièrement à travers un lunch affichant un rapport qualité-prix remarquable. Sa tartelette de légumes de saison, avec noix, pickles, coulis carotte-cumin et mozzarella locale, m’a séduit.»

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78, avenue de Bouillon 6800 Libramont-Chevigny
tableetcomptoir.be

Les terrasses de l’Our, à Our

«Je fais ici un peu d’autopromotion puisqu’il s’agit de mon second restaurant. Je le fais parce que je me rends moi-même très souvent dans cette adresse, particulièrement le samedi midi quand nous sommes fermés. La terrasse qui domine l’Our offre une vue imprenable, c’est vraiment l’une des plus belles de la région. Bien sûr, c’est moi qui élabore la carte mais elle est parfaitement exécutée par Ludovic Piret. Je sais également que cet endroit plaît beaucoup aux familles – les enfants s’y sentent bien – et que les viandes de chez Jaspart, boucher à Paliseul, parfaitement cuites au four Josper, font mouche. La truite, le croustillant de pied de porc et le gibier en saison valent aussi la peine.»

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1, rue de Lesse 6852 Our
les-terrasses-de-lour

CCnomie, à Dinant

«C’est une adresse dans laquelle nous nous rendons, ma compagne et moi, le lundi midi après une semaine de travail. Elle a l’avantage d’être proche de chez nous mais surtout nous apprécions le fait qu’il s’agisse d’une cuisine gourmande, une bistronomie léchée, s’appuyant sur de bons produits locaux. David Coisman, le chef, met beaucoup d’énergie dans son endroit, il se renouvelle régulièrement. Le plat qui m’a marqué chez lui est incontestablement son ris de veau. Non seulement la cuisson est parfaite, il est braisé, mais en plus il est super juteux avec son accompagnement d’asperges et de morilles. A sa carte, on trouve le Domaine La Falize, un vin belge que nous apprécions.»

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38, rue Haute 5500 Dinant
ccnomie.be

Les adresses recommandées par Mathieu Vande Velde

Etoile montante de la gastronomie wallonne – Mathieu Vande Velde a obtenu son premier macaron cette année alors qu’il n’a pas 25 ans –, ce chef n’a pas fini de faire parler de lui au restaurant de l’hôtel Le Roannay à Francorchamps. Il nous confie ses restaurants préférés en Wallonie et en Flandre.

Le Coq aux Champs, à Tinlot

« Christophe Pauly est une belle rencontre culinaire et humaine. Il a réussi à insuffler une convivialité et une décontraction familiale au sein d’un restaurant haut de gamme. Quand on pénètre dans son adresse, on est vraiment chez lui. C’est assez unique. La cuisine est marquée par l’identité, la gourmandise et la technicité. Ses assaisonnements sont très justes. J’en parle en connaissance de cause car au début de mon installation dans la région de Spa, j’y ai fait 6 ou 7 repas dans un court intervalle. Je n’ai jamais pointé de fausse note, ni de déception. Il ne faut pas passer à côté de la carte des vins qui est dingue tout en restant modérée sur les prix. Il fait partie des rares chefs à avoir du Coche-Dury dans sa cave. 

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71, rue du Montys , 4557 Tinlot
lecoqauxchamps.be

Lire aussi : Les adresses du chef Christophe Pauly sur la Côte belge

Linéa, à Spa

«Il faut arrêter de croire que les restaurants étoilés se trouvent au sommet de la pyramide alimentaire et les brasseries au pied. En fait, il n’existe que deux sortes d’adresses: les bonnes et les mauvaises. Linéa appartient sans hésiter à la première catégorie. L’endroit évolue dans une catégorie de bistronomie italienne. Je suis fan du fait que lorsqu’ils annoncent un plat tel que «poulpe, ail, parmesan»… en bouche je suis certain de goûter du poulpe, de l’ail et du parmesan. Ils ont également une remarquable épaule d’agneau confite pendant 48 heures à partager à deux ou une tomate-mozzarella revisitée avec un sorbet. Quand j’y vais, j’accompagne toujours mon repas d’un Spritz.»

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9, avenue des Lanciers 4900 Spa 
linea.restaurant

La Tête de Bœuf, à Aywaille

« On croit souvent que «grand chef» rime avec «haute gastronomie». Faux. Cela vaut aussi pour qui imagine qu’il est plus difficile de changer ses menus plutôt que rester sur une carte intemporelle. Là aussi, erreur: donner envie aux gens de revenir sans jamais les décevoir est compliqué. Pour moi, La Tête de Bœuf est emblématique d’une réussite totale, pourtant sa trame de viande grillée, accompagnée d’une salade de roquette, semble basique en apparence. Le fait est que le chef et son épouse, deux géants, envoient cela à la perfection grâce à une formule calibrée au millimètre. J’adore aussi le fait qu’on se serve soi-même en allant chercher les bouteilles de vin dans une pièce attenante. »

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25, Deigné 4920 Aywaille
latetedeboeuf.be

Les adresses recommandées par Sebath Capela, chef de l’Indrani Lodge

Passé par plusieurs tables étoilées en Belgique ainsi que par le Club Gascon à Londres, le chef au caractère bien trempé défend une gastronomie contemporaine sans œillères.

Chai Gourmand, à Gembloux

«C’est un collègue restaurateur qui m’y a emmené la première fois. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Au départ, j’ai trouvé cela un peu froid – le décor est très épuré – mais très vite l’atmosphère s’est réchauffée. Cette conversion, c’est la cuisine, pourtant assez classique, qui l’a opérée à travers des goûts très francs. J’ai le souvenir de pommes de terre Dauphine réalisées à la perfection. Je n’en ai jamais goûté d’aussi bonnes. Je n’arrive pas à séparer la cuisine de l’humain et il se fait que ce repas m’a fait connaître le chef, Pierre Massin. Nous avons parlé pendant des heures de gastronomie, c’est un passionné avec une impressionnante connaissance du métier.»

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53, rue Chainisse 5030 Gembloux
chaigourmand.be

Toma , à Liège

«Ici aussi, ce n’est pas seulement la cuisine qui me parle. Thomas Troupin, en raison de son parcours, m’inspire beaucoup de respect. Je trouve également que c’est quelqu’un qui sait fédérer une équipe autour d’un projet commun. C’est aussi une personne que j’écoute attentivement. Cela dit, on n’a pas besoin de savoir tout cela quand on vient s’installer à sa table liégeoise qualifiée à juste titre d’«immersive». Du début à la fin, son menu est sans la moindre fausse note. Evidemment, ce qui est terriblement séduisant, c’est sa manière de travailler les viandes dans son four à bois. Il arrive à faire des dosages parfaits, que ce soit sur le fumage, le croquant ou les réductions.»

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70 bis, boulevard de la Sauvenière 4000 Liège
toma-restaurant.be

L’adresse recommandée par Aurélie Kluyskens, cheffe d’Uma

Passée à la gastronomie sur le tard, la cheffe officie depuis un an au restaurant Uma. Elle s’est formée auprès de grands noms comme ‘t Zilte ou le Chalet de la Forêt.

Itadaki Max, à Louvain-la-Neuve

«Le chef qui a ouvert cet endroit est un passionné du Japon. Il a eu la bonne idée de dédier son établissement à une spécialité encore trop méconnue sous nos latitudes: le takoyaki. Maxime Dumont travaille ces sortes de boulettes contenant des morceaux de poulpe avec un soin infini. Ils sont à la fois tendres et croquants. C’est d’autant plus surprenant que son adresse, qui a la taille d’un mouchoir de poche, s’affiche sans chichis, elle évoque en cela les izakayas nippons, ces lieux dédiés à la boisson et au grignotage. J’aime beaucoup ce contraste entre raffinement des mets et caractère brut du lieu. Il ne faut pas rater non plus ses gyozas qui sont délicieux.»

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24a, place des Wallons 1348 Ottignies- Louvain-la-Neuve
itadakimax.com

Les adresses recommandées par Catherine Mathieu, sommelière à Pépite

Cette sommelière hors pair est passée du restaurant étoilé à la cave à manger. Pépite, son adresse namuroise, se découvre désormais comme un concept à géométrie variable qui casse les codes gastronomiques.

L’Horizon, à Chaumont-Gistoux

«Cette adresse m’a sciée, je ne m’attendais pas à un tel voyage. C’est d’autant plus fort que cette odyssée gastronomique, on ne la devine pas lorsque l’on découvre le décor de maison résidentielle plutôt classique, même si celui-ci est sobre et rehaussé de touches contemporaines. On s’attend à quelque chose de bon mais pas à une telle expérience. Alessandro Ciriello, un jeune talent humble qui n’a pas 30 ans, secoue les convives par le biais de menus ponctués de nombreux emprunts aux cuisines et techniques du monde. Un détail qui m’a émue: il vient lui-même apporter ses assiettes en salle. Son plat signature, le tourteau de Roscoff, caviar d’Aquitaine, oursin est à tomber.»

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50, rue du Moulin, 1325 Chaumont-Gistoux
restaurantlhorizon.be

Magneùs d’Pèlotes, à Bas-Oha

«Jehan Delbruyère est un hors-venu de la restauration. Son adresse, qui consiste en une grande table d’hôtes pour une dizaine de personnes, n’est ouverte aux réservations qu’à certains moments, comme le week-end, car il exerce une autre profession. Grâce à son passé de blogueur et sa passion pour la nourriture, l’intéressé a glané une connaissance unique du terroir wallon – il travaille avec les meilleurs producteurs du sud du pays. Avec beaucoup de liberté, il sublime le travail de ces derniers à la faveur d’un menu unique gagné à la durabilité, au local et à la convivialité. Ce qui ne gâche rien, c’est que cet autodidacte est un fou de bières et de terroirs vinicoles.»

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6, rue des Ecoles, 4520 Bas-Oha
magneusdpelotes.com

Le Chameleux, à Florenville

«Chameleux, c’est un hameau, juste une rue avec ce petit café-restaurant au milieu. C’est une adresse idéale pour le dimanche midi mais, attention, peu de chance de trouver une place sans réserver. Idéalement, il faut manger en terrasse, quand le temps est au beau fixe, ou dans la première salle à l’atmosphère très ardennaise. Je conseille vivement la truite meunière qui est servie avec une salade coupée au couteau et assaisonnée d’une bonne vinaigrette. En accompagnement, les pommes de terre de Florenville au lard croustillant sont redoutables. Le bon plan consiste à écraser les patates à la fourchette dans la vinaigrette et les déguster avec un morceau de lard et de truite. Divin.»

5, Chameleux, 6820 Florenville
lechameleux.be

Magma, à Liège

«Pour moi, Elisa Canovo et Tom Foguenne ont tout compris. Ces deux-là, qui n’ont même pas 30 ans, écrivent un nouveau chapitre de la gastronomie dans le décor d’une maison un peu biscornue scandée de poutres en bois. Ce duo, plutôt sans a priori, sans doute parce qu’il est autodidacte lui aussi, a eu l’intelligence de retravailler le menu unique, qui peut parfois être frustrant, sous la forme d’assiettes à partager super inventives. J’ai encore en mémoire quelques plats comme la poitrine de porc laquée servie avec des fèves et une intense sauce XO à base de shiitakés, voire cette délicieuse pizzette rehaussée de fenouil, de stracciatella, d’olives et de rondelles de citron tranchées à la mandoline.»

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43, rue Porte aux Oies4020 Liège
magma-liege.be

Les adresses recommandées par Lola Piette, blogueuse food

«I eat food, I sleep food, I read food…» Dénué de visées commerciales, son compte Instagram Squisitoo résume parfaitement son rapport compulsif à la nourriture.

Elements @Indrani, à Genappe

«Indrani Lodge est une ancienne ferme située dans un paysage bucolique. Le bâtiment a été rénové dans le sens de la durabilité, avec entre autres un système de récupération des eaux et un potager qui influence directement la cuisine du chef. Côté menu, j’apprécie le fait qu’il soit très orienté végétal, ce qui n’est pas toujours évident en Wallonie. Sebath Capela a la bonne idée de proposer un menu surprise à l’aveugle pour qui veut jouer le jeu – les intitulés sont écrits sur un morceau de papier que l’on retourne après dégustation. C’est génial car cela fait vraiment travailler le palais. Critère ultime à mes yeux: la carte des vins est audacieuse et comprend des références nature.»

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1, place Charles Morimont 1471 Genappe 
indranilodge.com

Basile, à La Bruyère

«Alors qu’il est passé par des maisons étoilées, Basile De Wulf a les pieds fermement ancrés dans son terroir. Il n’a pas la tentation d’une gastronomie ostentatoire et statutaire, c’est tout à son honneur. On sent un chef soucieux de mettre son terroir en évidence. Il pratique une cuisine gourmande, très précise sur les sauces. La carte des vins n’est pas très rock’n’roll, c’est logique car le milieu rural se montre réticent aux vins nature, mais elle permet à l’amateur de prendre du plaisir avec des domaines comme Hauvette, Puzelat ou Pignier. Le cadre de ferme – le chef s’est installé à côté de La Petite Campagne – sied bien à son projet en plantant une atmosphère «de la fourche à la fourchette» bienvenue.»

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52, rue du Moulin 5081 La Bruyère 
basile-cuisinegourmande.be

Les adresses recommandées par Natacha Blanchart, de la boulangerie Levures Sauvages

Mangeuse invétérée, la fondatrice de Levures Sauvages, un concept de fournil et de boulangeries gagnés aux blés anciens, ne perd pas une miette de la région de Charleroi dont elle nous confie ses bonnes adresses food.

Bagù, à Thuin

«Steven Mirelli, le chef derrière l’adresse, s’avère être un ami d’enfance et Thuin est la ville dans laquelle j’ai grandi. Je trouve que tous les restaurants sur lesquels ce talent appose sa patte valent le détour, qu’il s’agisse de Villa Castelli, qui n’existe plus, ou de Socio-Pâtes, dans le centre de Charleroi. Avec Bagù, il réussit à réconcilier gastronomie et générosité, ce qui n’est pas toujours évident. L’adresse prend place dans une maison villageoise transformée en petit salon d’artisan. Exigeant sur la provenance de ses produits, il traque tout en proximité, Steven est également un as de la réaction de Maillard. Pour s’en convaincre, il faut goûter son poulpe ou son veau braisé. Du décor à l’assiette, rien n’est laissé au hasard »

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14, avenue de Ragnies 6530 Thuin
Facebook Bagù

Papilles & Pupilles, à Charleroi

«A l’image du nom, le couple qui se trouve derrière cette enseigne stimule tant le goût que la vue. Les assiettes sont magnifiques, on dirait du Yotam Ottolenghi. La cuisine s’affiche ici très végétale, épicée, féminine et colorée. Il s’agit également de préparations qui évoluent au fil des saisons, la carte est réinventée en fonction du marché. Quand je pense à cet endroit, me vient le goût de la mangue qui twiste souvent les plats de la carte. J’aime aussi le fait que ce duo ait résisté aux fameux travaux qui ont reconfiguré les contours de Charleroi – Charlie et Audrey font partie de ces personnes qui croient en la ville. Mon conseil: prendre un cocktail au bar avant de s’installer à table.»

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15, rue Charles Dupret 6000 Charleroi 
Facebook Papilles&Pupilles

La Luppia, à Charleroi

«Cette adresse italienne est une véritable et vénérable institution de Charleroi. Tout bouge dans la ville sauf cet endroit totalement intemporel. On rencontre tout le monde ici, les hommes d’affaires, les politiciens mais aussi monsieur et madame Tout-le-Monde. Le décor, lui aussi immuable, est vraiment dans son jus. Il ne paie pas de mine, tout comme la devanture. C’est une affaire tout ce qu’il y a de plus familial. Il reste que c’est ici que j’ai eu une révélation gourmande. J’ai découvert les cime di rapa, cette sorte de brocoli italien dont il m’est aujourd’hui impossible de me passer. Une fois sur deux, je les commande, sous la forme d’un savoureux plat de pâtes.»

405, chaussée de Bruxelles 6042 Charleroi 
Facebook La Luppia

Vilain, à Charleroi

«Les adresses qui sacrent le partage à table sont peu nombreuses à Charleroi. En reprenant un ancien restaurant sarde logé dans une impressionnante maison, Antoine et Margaux ont frappé fort. Du décor à l’assiette, en passant par la vaisselle, rien n’a été laissé au hasard. Tataki d’espadon, Poulycroc revisité, entrecôte de bœuf maturée ou sucrine grillée… tout est délicieux. Sans oublier la sélection de vins naturels qui est très pertinente. Le bon plan pour y aller, c’est de constituer une tablée et de réserver la «Cachette». Il s’agit d’une pièce secrète dissimulée derrière un miroir qui est en réalité une porte. J’y ai passé de mémorables soirées entre copines. Jetez un coup d’œil sur la tapisserie qui, sous ses dehors vieillots, représente une scène érotique signée par une artiste contemporaine.»

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365, avenue Paul Pastur 6032 Charleroi 
vilainrestaurant.be

L’adresse recommandée par Joke Michiel, manager du Souvenir

Merry, à Liège

«Lors d’un récent citytrip à Liège, j’ai été bluffée par Merry. Cela faisait longtemps que je n’avais pas goûté quelque chose d’aussi délicieux et innovant. Dans ce nouveau restaurant au sein d’une superbe maison de maître, règne une ambiance intime. Le couple à la barre de cette adresse est plein d’enthousiasme. Ils ont fait leurs armes chez Humus x Hortense à Bruxelles et Couvert Couvert à Louvain. La cuisine créative qu’ils proposent dans un menu fixe est rafraîchissante et contemporaine: ils ne travaillent pas avec des produits chers mais transforment plutôt des ingrédients locaux de saison en de surprenantes préparations. On peut aussi y goûter des vins nature soigneusement sélectionnés.»

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15, rue des Carmes 4000 Liège 
merry-restaurant.be

L’adresse recommandée par Pierre Marcolini, chocolatier et pâtissier

Enishi by Toshiro, à Waterloo

«Avec Toshiro Fuji, on reste dans la constellation des chefs passés par San Degeimbre dont il faut souligner l’apport à la gastronomie belge. A l’instar de ce qu’un Hideki Nishi fait à Paris avec Neige d’été, Thoshiro appartient à cette génération de chefs qui font l’aller-retour entre l’Asie et la cuisine française. Cette position de réinterprétation fait des merveilles dans l’assiette grâce à des jus ultramaîtrisés, un usage précis des épices ainsi que des touches qui subliment les produits. Il y a par exemple ce mémorable canard proposé sous forme de terrine et de tranches. Soit une assiette longiligne évoquant un paysage ponctué de betterave, prune umeboshi et chou rouge. Délicieux.»

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64, chaussée de Bruxelles1410 Waterloo 
enishi.be

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