Le restaurant de la semaine: Au Repos de la Montagne à Uccle, l’adresse qui mise sur la nostalgie et la générosité
Restaurant - Au Repos de la Montagne
Où - 39, Montagne de Saint-Job à Uccle
Genre - Bistrot d'altitude
Atmosphère - Familiale
Addition - Entre 19 et 22 euros
Téléphone - 023477258
Situé en surplomb de la place Saint-Job, Au Repos de la Montagne a tout pour plaire : un nom intemporel, un merveilleux décor dans son jus et une situation imprenable.
Une nouvelle équipe inspirant la confiance – elle a roulé sa bosse aux quatre coins de l’Horeca bruxellois – a repris les commandes : Benjamin Rauwel, chef œuvrant également derrière les fourneaux du bien-aimé Ivresse ; Pierre-Antoine Duhayon, ancien manager du Dillens ; ainsi que Pascal Kasongo, vu entre autres au Cocq et au Château Moderne.
Avec beaucoup de feeling, le trio a eu l’intelligence de ne pas changer grand-chose, juste un brin d’épure, aux lignes de repaire colombophile qui caractérisent ce bistrot haut perché. Carrelage damier, lambris rouge, vieilles plaques publicitaires émaillées, cage à oiseaux suspendue au plafond… L’agencement agit comme une machine à remonter le temps. En cuisine, c’est aussi cette corde-là qui est touchée par le biais d’une carte courte – 3 entrées, 4 plats et 3 desserts – misant sur la nostalgie et la générosité.
Cet esprit convivial est notamment à l’œuvre dans le fait que le lieu est ouvert dès 17 heures pour y prendre un verre – la très bonne pils de chez Dupont par exemple – agrémenté d’une délicieuse tranche de terrine de campagne ou de très gourmandes rillettes de cochon. Le genre de mise en bouche qui incite à refaire le monde et à continuer la soirée sur place.
En entrée, le toast aux champignons est présenté sur une épaisse tranche de pain au levain, avec un beurre d’escargot rendant le tout ultrajuteux.
Côté plat, on n’est pas arrivé au bout de l’énorme chou-fleur gratiné au comté, plat de mémoire aussi régressif que désarmant servi avec des frites fraîches présentées dans un saladier en verre. Heureusement, le « Repos » n’est pas tourné que vers le passé, une carte de vins nature actuelle le prouve, d’où l’on extrait La Réserve de l’Alouette (40 euros), un pinot noir super élégant.
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