Exclu: Chanel décroche la lune pour son N°5
Le N°5 fêtera ses 100 ans l’an prochain. Cela méritait bien une nouvelle campagne, dévoilée le 30 octobre. Marion Cotillard et le danseur étoile Jérémie Bélingard embarquent pour la lune dans un pas de deux espiègle et endiablé. La robe de l’actrice sort tout droit de la maison Lesage et a nécessité plus 900 heures de travail. Plongée en images dans les coulisses de l’atelier aux côtés des brodeuses.
Chanel est une maison qui a le sens du rituel : c’est souvent à l’approche des fêtes qu’elle aime dévoiler la nouvelle campagne de son mythique N°5. Un parfum qui aura 100 ans l’an prochain. Cette fois, ce n’est plus sur les toits de Paris, ni sur dans un bar new-yorkais comme dans les spots mettant en scène Nicole Kidman ou Gisele Bündchen que l’on retrouvera les protagonistes mais dans un décor lunaire.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Face à la caméra de Johan Renck – le réalisateur à qui l’on doit, dans un tout autre style, la série Chernobyl -, Marion Cotillard et le danseur étoile Jérémie Bélingard se prêtent à l’exercice du pas de deux mais revisité en sarabande endiablée. La robe de l’actrice, loin d’entraver ses mouvements, la suit comme une seconde peau. « La robe en dentelle dorée rebrodée dans laquelle je danse est un véritable bijou de grâce », confie Marion Cotillard dans le petit film tourné dans les coulisses du tournage et dans les studios de création de la griffe.
Une pièce entièrement brodée à la main dans les ateliers Lesage.
Seize brodeuses ont travaillé pendant plus de 900 heures à ce motif de fleurs et de feuillages.
« Je voulais que Marion évolue dans une robe qui soit tout Chanel, passé, présent et futur, donc iconique, détaille Virginie Viard, directrice artistique des collections mode. Nous sommes parties d’une robe portée par Mademoiselle Chanel et immortalisée par Cecil Beaton en 1937. Karl Lagerfeld l’aimait tout particulièrement. Nous l’avons adaptée pour que Marion se l’approprie, qu’elle puisse danser, que la robe la serve et non l’inverse ».
La robe n’est brodée qu’à l’aiguille avec un filet or, comme le décrit Bert Barrère, directeur artistique de la maison Lesage. « Nous sommes passés largement au-delà des 10000 paillettes brodées, une à une ». Soit autant de petits miroirs prêts à refléter la lumière tout au long de la chorégraphie signée Ryan Heffington. « Il ne s’agissait pas juste d’une petite danse, c’était vraiment complexe, insiste l’actrice qui s’est entraînée pendant cinq jours pour s’approprier les pas de ce ballet qui se veut à l’image des interactions d’un couple moderne. Complice, solidaire et prêt à prendre la vie comme un jeu.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici