J’ai testé: Le diagnostic cutané, ou Comment j’ai (enfin) appris à m’occuper de ma peau

Photo prétexte (représentant une femme plus jeune, plus belle, et mieux coiffée) mais la même crainte dans les yeux à la vue de cette satanée ride du lion. © istock

Bientôt, le froid, le vent et la pluie mèneront à nouveau la vie dure à notre peau. Ajoutez à cela la fatigue, le stress, la pollution, et il n’en faut pas plus pour se dire que le moment est parfaitement choisi pour faire le bilan sur l’état de cet organe qui nous protège, mais qu’on ne connait pas si bien finalement. Pour ce faire, on a testé le diagnostic cutané. Et on en est ressortie…comment dire… changée.

A force de la voir, on ne la voit plus finalement, notre peau. Son évidence nous colle… à la peau. L’importance de bien la « traiter » est parfois mis de côté. A tort, car notre peau est tel un bouclier qui nous protège du monde extérieur. Elle est donc logiquement mise à mal par notre environnement (climat, pollution), notre état psychique (stress, fatigue) mais plus troublant, par les choix que l’on fait pour l’entretenir (produits, gestes et routines beauté quotidiennes). Autant de facteurs qui conduisent à un résultat malheureusement incontestable : notre peau morfle, et pourrait bien mieux se porter que ce qu’elle ne donne à voir.

C’est en partant du postulat que la qualité de la peau de chacun d’entre nous peut être améliorée qu’un dermatologue peut prodiguer un diagnostic cutané. Simple, instructif et surtout efficace, on l’a testé.

J'ai testé: Le diagnostic cutané, ou Comment j'ai (enfin) appris à m'occuper de ma peau
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Première étape : la peau passée au crible

En se rendant à ce genre de rendez-vous, on a beau avoir la peau dure, on sait qu’on risque d’être mise à nue, voire psychologiquement écorchée par ce que l’on va découvrir. Mais à quel point, ça on l’ignore. En préambule à cette épreuve salutaire, un démaquillage consciencieux réalisé à l’eau micellaire par une assistante-dermato, est nécessaire. Nous voilà opérationnelle pour que notre peau soit passée à la loupe.

La première étape de ce diagnostic se réalise dans une salle remplie de machines ultraperformantes, combinant la haute technologie à la dermatologie et la cosmétologie. Ces appareils d’imagerie cutanée permettent des conclusions scientifiques et des réponses adaptées.

Deux types d’examen sont réalisés. Le premier est l’analyse des paramètres macroscopiques de la peau du visage, de face et de profil. Comment ? Grâce à l’imagerie cutanée de pointe, à partir de l’observation de photos très haute résolution réalisées sous différents filtres lumineux.

(Photo d'illustration) La peau passée au crible des différentes lumières de l'appareil d'imagerie cutanée Ioma
(Photo d’illustration) La peau passée au crible des différentes lumières de l’appareil d’imagerie cutanée Ioma© DR/ Ioma

En plaçant sa tête dans ces appareils high tech, on sait qu’on ne pourra pas échapper aux résultats. Qu’il faudra affronter rides et autres imperfections, voire la vérité en face. Cette batterie d’examens met en effet à jour des changements encore invisibles à l’oeil nu.

Le second examen analyse la peau de façon microscopique, au moyen de deux sondes qui déterminent l’état d’hydratation (ou de déshydratation) et l’élasticité de la peau.

Le bilan global qui révèle son état précis est très scientifique: taches pigmentaires, rougeurs, taille des pores, intensité de la sécrétion de sébum, ovale du visage, élasticité, rides et ridules, micro relief, niveau d’hydratation…

Moins traumatisant qu’on ne l’aurait imaginé, le résultat n’en est pas moins criant de vérité. Malgré toute notre bonne volonté d’offrir à notre peau ce qu’il y a de meilleur, on se plante, on vise à côté et notre peau n’est pas ce qu’elle pourrait être. Au vu de ces clichés, la nécessité de protéger sa peau des rayons solaires prend tout son sens. Mais de l’hydrater encore plus. De l’écouter, de la choyer, tout simplement.

Deuxième étape : plan d’attaque

J'ai testé: Le diagnostic cutané, ou Comment j'ai (enfin) appris à m'occuper de ma peau
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Le dermatologue confronte alors les résultats de l’analyse qui pose l’état clinique de la peau au bref questionnaire sur nos habitudes de soins. De là, il préconise gestes et produits cosmétiques adaptés et qui combinés, amélioreront l’aspect de la peau, mais surtout, il faut le souligner, son confort au quotidien. Car oui, malgré les promesses de bonheur cutané promis par les marques de cosmétiques, toujours en quête de nouveautés, les produits que l’on utilise, non qu’ils soient mauvais, peuvent s’avérer inadaptés.

Ainsi a-t-on l’impression d’avoir la peau grasse et l’astreint-on à un régime exfoliant, alors qu’elle s’avère sèche, super déshydratée voire en détresse, même si le pore, lui, reste trop dilaté. Notre analyse de la situation est erronée et l’expertise du dermatologue permet de nous remettre sur le bon chemin. Selon le bilan cutané, le médecin peut aussi préconiser un plan de traitement comme des séances au laser en cas de rougeurs ou de taches par exemple, et des peelings ou des injections.

Après quelques mois d’application du programme établi, un nouveau bilan cutané est réalisé pour déterminer le succès et les améliorations à apporter, peut-être cette fois-ci par voie médicale. Entretenir sa peau est une quête de tous les jours. Le faire le mieux possible peut s’avérer un gain de temps et d’argent. Mais les amateurs de sensations fortes se calment: pas d’effet immédiat sur la peau, au sortir de ce rendez-vous, ni de transformation spectaculaire, comme pourrait produire une intervention. Les résultats s’apprécient sur le long terme, pourvu qu’on se tienne au programme, qui permet de retrouver un confort peut être égaré en route à cause d’habitudes inadéquates ou de préjugés (comme le décapé pour mieux laver par exemple). Le résultat permet de se sentir mieux dans sa peau au quotidien, juste en apprenant à mieux connaître les besoins de sa peau, à mieux se connaître, tout simplement. Indispensable non ?

Diagnostic cutané réalisé au DermoMedicalCenter, Avenue Louise 401, à 1050 Bruxelles.

Durée 40 minutes. Coût : 50 euros.

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