Le Frotox, nouveau traitement anti-rides « miracle » ? (vidéo)

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Encore confidentiel, on dit de lui qu’il pourrait aisément remplacer le Botox®. Le Frotox, commercialisé sous le nom d’Iovera, vient d’obtenir le marquage CE et est peu à peu proposé par les chirurgiens esthétiques. Explications.

Le Botox® consistait en injections sous-cutanées de toxines botuliques (toxines bactériennes). Le Frotox, est un traitement non-toxine, mais une cryo-neuromodulation, c’est-à-dire qu’il n’injecte rien, mais paralyse les muscles avec le froid.

Mode opératoire A l’extrémité d’un petit appareil de la taille d’un gros stylo, sont placées trois petites aiguilles glacées à -80°C. Pendant le traitement, le front (actuellement, le Frotox est utilisé uniquement pour les rides du front) est sous anesthésie locale. La technique vise à insérer les petites aiguilles sous la peau afin de congeler les nerfs faciaux, par salves de 30 secondes.

En produisant sur lui un choc de froid intense, le nerf est comme qui dirait mis en « hibernation » pour quelques mois. Trente secondes sur chaque tempe, répétées deux à huit fois en fonction de la peau de la patiente. À peine une rougeur au point d’impact.

Dès lors, les muscles se détendent ce qui a pour effet de faire disparaître les rides. Cette congélation dure enntre 3 et 4 mois maximum. Le réchauffement est progressif, mais pendant ce temps, les muscles « incriminés » dans la création de la ride sont détendus. L’effet est immédiat, contrairement au Botox®, qui mettait quelques jours à se mettre à « travailler ».

Résultat Le traitement est sans douleur, ne peut apparaître qu’une sensation de pression sur la peau. D’après les personnes qui ont déjà utilisé cette technique, le Frotox permettrait d’éviter le côté « figé » que produit le Botox®, l’effet est donc plus naturel, hauteur des sourcils ne changent pas. De par sa nouveauté, les effets secondaires sont encore mal connus. On parle de cas de migraine, d’hématome, de rougeur.

Le cout serait sensiblement celui d’un traitement du Botox®. A raison de 2 ou 3 séances annuelles nécessaires à 400 euros chacune.

Difficile de dire à ce stade quels seront les bénéfices et les effets indésirables de ce nouveau traitement, qui fait déjà piailler d’impatience bon nombre d’obsédé(e)s de la ride et autres marques du vieillissement. Mais certains scientifiques évoquent comme effet négatif à terme la possibilité pour le nerf congelé de ne jamais retrouver sa vivacité et de rester définitivement inerte. Peut-être la solution… ?

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