Olivier Dachkin intente une action contre la fermeture des salons

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Le groupe Olivier Dachkin et plusieurs de ses franchisés ont introduit une action en justice contre l’État belge et sa décision de prolonger la fermeture des salons de coiffure.

« Les salons de coiffure Olivier Dachkin se sentent injustement visés comme étant un lieu de contamination du coronavirus, alors que l’État belge ne se fonde sur rien d’autre que la qualification obscure de ‘métier de contact’ pour affirmer cela », a communiqué jeudi l’avocat du groupe de coiffeurs et de ses franchisés, Me Antoine Chomé.

« Alors que les salons restent fermés, la rue Neuve est bondée de clients qui vont faire leurs achats de Noël. Les choix de sacrifier certains secteurs et d’en épargner d’autres sont incompréhensibles et ne reposent sur aucune donnée scientifique », pointe-t-il entre autres arguments.

« L’État belge est en grande partie responsable de l’urgence sanitaire qu’il vante, en ayant diminué substantiellement les moyens alloués aux hôpitaux, en ayant limité le nombre de médecins, en ayant réduit le nombre de lits en soins intensifs », dénonce-t-il. Les demandeurs, qui ont introduit une action en réparation devant la justice bruxelloise, déplorent qu’aucune perspective de réouverture n’est envisagée depuis le 2 novembre dernier, lorsque l’État belge a décidé de fermer une nouvelle fois les salons de coiffure.

Le groupe Dachkin dénonce également des aides inexistantes à Bruxelles pour les salons de coiffure, alors que les loyers sont élevés. Il affirme que, de plus, ces aides ont été mal réparties lors du premier confinement, de manière forfaitaire, sans aucune réflexion sur les frais réels des coiffeurs.

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