Près de la moitié des femmes souffriraient de « sex blues »

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Stagiaire

Alors que le sexe est censé nous rendre heureux et épanouis, parfois, tout ne se passe pas comme prévu. Selon une étude australienne, publiée dans le Journal of Sexual Medicine, 46% des femmes souffrirait de dysphorie post-coïtale, communément appelé le  » sex blues « .

Pour cette étude, le Dr. Robert Schweitzer et ses collègues du Queensland Institute of Technology, ont demandé à 230 jeunes femmes de répondre à une enquête en ligne afin de déterminer si elles avaient déjà ressenti des symptômes de dysphorie post-coïtale. Ces symptômes se traduiraient en un sentiment d’anxiété, de mélancolie, de dépression, voire même d’agressivité.

Ces effets secondaires peuvent même être ressentis après un rapport jugé « satisfaisant » ; ce qui va à l’encontre des réactions chimiques que notre corps est censé produire. Pendant un rapport sexuel, notre cerveau libère des endorphines, appelées aussi « hormones du bonheur », qui provoquent une sensation de bien-être, qui nous apaise et nous détend, en laissant un effet de satisfaction et de bonheur.

Or, d’après les chercheurs, ce sont justement ces changements hormonaux et leur rééquilibrage qui seraient à l’origine de cette dysphorie post-coïtale, et des maux de tête occasionnels après l’acte.

« Nous voulons comprendre ce que les femmes ressentent après un rapport sexuel consentant » déclare Schweitzer. « Nous espérons que cette étude permettra aux personnes atteintes de PCD (post-coïtal dysphoria), de comprendre qu’elles ne sont pas seules. Une fois que vous avons vraiment compris ce phénomène, nous allons pouvoir commencer à trouver des solutions à ce problème ».

Audrey Pantano

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