Se faire tatouer est-il devenu la norme?

© H&M

Autrefois marginal, le tatouage ne se cache plus. Hommes et femmes de tous milieux l’affichent aujourd’hui sans complexe. Preuve de sa nouvelle normalité : la mode et la pub s’en sont emparés.

Ce qui symbolisait encore il y a peu la  » rebelle attitude  » par excellence ne serait plus aujourd’hui qu’une forme de conformisme comme une autre, un signe de soumission à la starmania qui fait rage.  » En moins de deux générations, le tatouage s’est banalisé, constate Chris Paulis, docteur en anthropologie à l’Université de Liège.

Il s’est répandu dans tous les publics. Au début, on pouvait encore différencier les pratiques des couches sociales plus aisées, qui choisissaient plutôt un motif discret ou symbolique, des classes dites populaires qui optaient pour des dessins plus voyants.

Aujourd’hui, cette distinction n’existe plus.  » S’il ne sent plus le soufre, le tattoo reste toutefois encore suffisamment edgy pour inspirer la pub, qui ne se prive pas d’y faire référence de manière plus ou moins détournée. La démonstration en images…

>>>> Pour tout savoir sur cette tendance  » tatouages « , rendez-vous dans Le Vif Weekend de ce 6 décembre 2013.

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