10 tendances à tenir à l’½il en 2013

© Thinkstock

Après le coup d’oeil dans le rétroviseur vient fatalement le regard porté à l’horizon de l’année qui vient. Weekend.be vous dit ce qu’il faut avoir en ligne de mire…

Après le coup d’oeil dans le rétroviseur vient fatalement le regard porté à l’horizon de l’année qui vient. Weekend.be vous dit ce qu’il faut avoir en ligne de mire…

1- L’avènement du lunch bistronomique L’histoire du lunch, brossée à grands traits, donne à peu près ceci. Le genre a d’abord été dominé par l’abondance made in les Trente Glorieuses. En clair, un déjeuner lourd et saucé à souhait qui se termine le nez dans le clavier pour cause de somnolence. Selon une dialectique quasi hégélienne, l’antithèse a surgi avec l’apparition des néo-cantines, adresses vitaminées et bien dans leur époque misant sur un déjeuner sain et léger.

Malheureusement, aujourd’hui celles-ci s’essoufflent pour plusieurs raisons : il y en a trop, elles tapent dans les prix, elles peinent à se renouveler. Résultat des courses ? Le créneau est à prendre. La dernière initiative de la Buvette, adresse bistronomique par excellence, en dit long sur les nouveaux contours du repas de midi en passe de se dessiner. Au programme, un lunch 5 services, inventif et futé, pour… 20 euros.

2 – La fin de la gastronomie d’esbroufe Finie la confusion entre le bon et le cher. En soi, une langoustine n’est pas meilleure qu’une saucisse de Morteau. 2013 ainsi que les années qui viennent vont donner raison aux chefs qui glanent les produits locaux. Les modèles à suivre ? Kobe Desramaults de « In de Wulf » (Dranouter) ou Alexandre Gauthier de « La Grenouillère » à Montreuil-sur-Mer.

3 – Plus de transparence pour le vin Le vin reste l’un des seuls produits dont l’étiquette ne dit rien de la composition du contenu. Cette opacité doit cesser. Tout consommateur est en droit de savoir ce qu’il ingurgite.

4 – Mon restaurant est un potager Depuis qu’Alain Passard a branché son restaurant sur un potager, les initiatives pleuvent, de la Belgique – L’Air du Temps – à la Corse – le potager du Nebbio. Cette dernière adresse est d’ailleurs la tentative la plus aboutie dans la mesure où potager et restaurant se confondent.

5 – La street-food en tenue de soirée Façon hot dog de homard ou burger à la truffe… de nombreux chefs s’amusent autour de variations sur ce genre très prometteur.

6 – La jeune cuisine belge Tout particulièrement avec Grégoire De Backer du Beurre Noisette, un chef de 32 ans prometteur. Passé entre autres par les cuisines d’Yves Mattagne, de Cyril Jolivet (En Face de Parachute) et celle de la Maison du Cygne, ce petit doué de la gastronomie bistronomise loin de tout formatage.

7 – Yo, yo, piment ! Le piment, à la suite de grands chefs, on va redécouvrir ce produit qui fait valoir un nombre impressionnant de variétés : habanero, poblano, ancho, roco…

8 – Les charcuteries et les salaisons Après avoir redécouvert la boucherie, le métier, le grand public va se passionner pour les charcutiers et les magiciens de la salaison. Côté charcuterie, Michel Kalifa, à Paris, se profile comme la star du genre. Côté salaison, le cador c’est Patrick Duler, cuisinier-paysan dont les jambons et les saucissons affinés ont séduit les grands chefs – entre autre Alain Ducasse.

9 – Plein feu sur le robata Après l’ère du cru et du teppan-yaki, on va reparler du Japon grâce ce grill au charbon de bois que les chefs nippons maîtrisent de manière incroyable.

10 – La cuisine turque La cuisine turque est en train de revoir sa copie pour être à la hauteur du patrimoine qu’elle incarne… qui vaut bien mieux que le kebab.

Michel Verlinden

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content