Chocolat Jacques, une maison plus que centenaire

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La chocolaterie Jacques, dont le propriétaire, Baronie, a annoncé mardi la fermeture d’ici mai 2019, est une maison plus que centenaire symbolisée par le sempiternel chevalier médiéval illustrant ses emballages.

Les racines de l’entreprise remontent à la fin du XIXe siècle. Un certain Antoine Jacques se lance à Verviers, en 1896, en association avec un chocolatier de la région, dans la fabrication de chocolat, pain d’épices et autres confiseries. Les affaires se portent suffisamment bien pour que soit créée en 1920 la société anonyme Chocolaterie Jacques.

Deux ans plus tard, les activités de fabrication du chocolat sont transférées à Eupen. La société se distingue en lançant le concept du bâton de chocolat et dépose même un brevet en 1936.

Chocolat Jacques, une maison plus que centenaire
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En 1982, le chocolatier wallon est repris par le groupe allemand Stollwerck, basé à Cologne. Les installations deviennent trop étroites et une nouvelle unité de production est mise en service en 1987. De quoi permettre à Chocolat Jacques d’exporter tant et plus, au point de recevoir en 1993 le Grand Prix Wallonie à l’exportation.

L’année suivante, l’usine est agrandie de 50% et un musée du chocolat est inauguré.

En 2002, Jacques Chocolaterie SA -et tout le groupe Stollwerck-, est rachetée par le géant du chocolat, le groupe Barry Callebaut qui cédera finalement l’entreprise en 2011 au groupe belge Baronie.

Ce changement de propriétaire s’accompagne de la fin de la production de chocolat, qui arrive désormais à Eupen sous forme liquide avant d’être reconditionné en bâtonnets ou pralines. L’emploi y fond comme neige au soleil.

La direction de Baronie annonce le 23 octobre 2018 son intention de fermer le site de la Chocolaterie Jacques à Eupen d’ici mai 2019 en raison de pertes cumulées depuis 2011. Une septantaine d’emplois sont menacés.

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