En images: Côte d’Or, de l’or (et de la nostalgie) en barres

Aurélie Wehrlin Journaliste

Le 24 avril 1883, Neuhaus décide de déposer une marque : Côte d’or, référence à la Côte-de-l’or de l’ancien Ghana où l’homme s’approvisionne en fèves de cacao. C’était il y a cent trente ans. Un moment clé de l’histoire du chocolat  » made in Belgium « , que les décennies suivantes allaient rendre toujours plus étonnante et plus copieuse.

Les temps forts ? L’aube du XXesiècle, d’abord, lorsque monsieur Neuhaus, fatigué, revend son commerce à ce qui deviendra la société S.A. Alimenta, fruit d’une collaboration entre les familles Bieswal et Michiels, toujours propriétaires de la marque aujourd’hui. 1906, aussi, qui voit Côte d’or se doter d’un logo qui lui collera à l’emballage pendant très longtemps : un éléphant, un palmier et trois pyramides, paysage inspiré d’un timbre ghanéen. L’année 1911, elle, assiste au lancement du produit phare du label : deux tablettes emballées d’un blanc doré, qui vont très vite s’imposer comme un symbole de reconnaissance.

La gloire ultime et définitive viendra de l’Exposition universelle de Bruxelles de 1935, lorsque des milliers de visiteurs, issus de plusieurs continents, font la connaissance de l’éléphant et de ses petits : le Chokotoff, la Mignonette ou encore la Bouchée, qui vont universaliser à tout jamais cette véritable ruée vers Côte d’or. La seconde Expo universelle, en 1958, n’y changera pas grand-chose, si ce n’est que cette année-là, s’invite dans nos palais la fameuse barre pralinée Dessert 58, dont l’appellation intrigue forcément les générations d’aujourd’hui…

Nicolas Balmet

www.cotedor.be

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