L’impact positif de la crise et du confinement sur le gaspillage alimentaire

Dans le monde, un tiers des aliments destinés à la consommation humaine sont gaspillés.

La crise sanitaire a eu un impact positif sur le gaspillage alimentaire, qui a nettement baissé, selon une enquête d’Euroconsumers, la coupole européenne des associations de consommateurs dont Test Achats fait partie, auprès de 7.000 personnes dans plusieurs pays.

Pendant le confinement, 65% des répondants n’ont presque pas jeté de nourriture et ce grâce à une meilleure planification des repas et des courses et l’augmentation générale des préparations et prises de repas à la maison, contre 72% auparavant.

En Belgique, d’importants volumes de nourriture sont gaspillés tout au long de la chaîne alimentaire, ce qui représente près d’1 kg de nourriture par jour et par personne, selon Test Achats. Pourtant, 80% des consommateurs belges sont préoccupés par le gaspillage alimentaire, dont c’est mardi la première journée internationale de lutte contre ce phénomène, et se déclarent prêts au changement pour réduire ce gaspillage.

Pour 70% des sondés, une grande partie de la responsabilité du gaspillage alimentaire incombe à l’industrie et la distribution alimentaires. Ils plaident pour la mise en place de solutions pratiques telles qu’un meilleur étiquetage, le développement de la vente d’aliments en vrac, des emballages plus petits, des portions plus adéquates dans les restaurants, etc.

La lutte contre le gaspillage peut aussi être menée en dehors du foyer. Environ un tiers des Belges interrogés ne demandent par exemple jamais à emporter les restes de nourriture à la maison lorsqu’ils mangent au restaurant et ne terminent pas leur plat. Ils avancent des raisons assez variées telles que l’inconvénient généré par le fait de devoir transporter ce contenant jusque chez eux ou l’embarras que cela leur cause de le demander.

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