Le « chocolat sans esclavage » Tony’s Chocolonely s’associe à l’image cool de Pharrell Williams

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Pharrell Williams a acquis une participation minoritaire dans Tony’s Chocolonely, fabricant néerlandais de chocolat dont l’ambition est de produire un « chocolat 100% sans esclavage ».

Tony’s Chocolonely conforte ses ambitions internationales, et ainsi, après l’acteur britannique Idris Elba, la marque s’associe au chanteur et producteur américain Pharrell Williams. Ce dernier endosse le rôle d’ambassadeur de la marque, pour porter l’image à l’international, Tony’s Chocolonely souhaitant s’étendre aux États-Unis, au Royaume-Uni, à l’Allemagne et à l’Autriche.

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Ce partenariat s’établit sur le long-terme entre la marque de chocolat et Pharrell Williams, qui partagent la même vision et des objectifs communs, notamment celui de mettre fin aux inégalités systémiques. Ce partenariat a aussi pour but de soutenir leurs missions respectives: enrayer le travail illégal des enfants et l’esclavage moderne des chaînes d’approvisionnement de cacao pour Tony’s Chocolonely et réduire les écarts de richesse et l’inégalité des chances aux États-Unis, pour le chanteur – producteur, également activiste culturel.

Malgré la crise corona, le chocolatier a pu compter sur une croissance grâce à l’augmentation de ses ventes dans le monde entier, rapporte l’entreprise dans ses chiffres annuels. Les ventes mondiales ont doublé. « Nous avons un peu profité de la crise du corona, qui a fait que plus de gens ont acheté des douceurs. Les consommateurs estiment que nous nous améliorons de plus en plus », déclare Henk Jan Beltman, un cadre supérieur, pour expliquer cette croissance, au journal Het Financieele Dagblad.

L’entreprise, fondée en 2005, a pour ambition de fabriquer du chocolat 100 % sans esclavage. Ce qui n’est pas si facile, si l’on en croit les récents rapports sur l’industrie du cacao. Par exemple, selon le Baromètre du cacao, l’industrie se débat toujours avec des salaires trop bas pour les cultivateurs de cacao, le travail des enfants et la déforestation.

Selon ce baromètre, Tony’s Chocolonely paie encore trop peu aux producteurs de cacao. Au lieu des 3,12 dollars par kilo nécessaire à un niveau de vie correct, l’entreprise paie environ 2 dollars par kilo. Une critique à laquelle Topman Beltman rétorque: « Avec Max Havelaar, nous avons établi ce qu’est un revenu vivable. (…) Nous sommes encore loin de la perfection, mais sur le marché, personne ne paie plus que nous pour un kilo de cacao« .

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