Opération délicate, l’association du vin et du chocolat peut se révéler une union sacrément réussie.
Une règle de base
Longtemps gestionnaire du chocolatier Belcolade et désormais importateur de vin, Rik Balcaen s’amuse comme personne à combiner ces deux plaisirs divins. Une double passion qui l’a amené à observer certaines règles élémentaires. La plus importante: « Le vin doit toujours avoir quelques notes sucrées. »
Conseils d’expert
Avec le chocolat noir, Rik Balcaen recommande les vins foncés doux enrichis en alcool, comme les portos, sherrys et madères, ainsi que les vins doux naturels français (banyuls, maury). « Lorsque le chocolat contient d’autres ingrédients comme des fruits, des combinaisons passionnantes sont également possibles avec des rosés ou mousseux demi-doux, ou avec des vins produits à partir de raisins séchés. » Avec un chocolat blanc, ce sont surtout les vins à base de muscat qui sortent du lot. Le chocolat au lait? Un cas plus délicat: « L’absence d’amertume et le fait qu’il soit plus sucré, qu’il contienne du lait et moins de cacao le rendent très difficile à combiner. On peut envisager un muscat, mais aussi un champagne demi-sec ou un vin doux à base de raisins espagnols pedro ximenez. »
La découverte
Si le chocolat reste évidemment le grand classique pour accompagner le café, les bonbons au vin aussi s’harmonisent parfaitement avec un petit noir. Pour surprendre vos convives ou votre moitié, essayez donc les Vinoos végétariens au parfum de rosé, merlot, chardonnay ou mousseux.
Château Pierre-Bise, Cabernet d’Anjou 2018, 10,95 euros.
Un vin rosé de la famille un peu oubliée des demi-doux, à base de raisins de vendanges tardives. Idéal pour accompagner un dessert pas trop sucré à base de chocolat et de fruits rouges.
Luigi Einaudi, Moscato d’Asti 2018, 12,95 euros.
Avec son goût vif et sa faible teneur en alcool, ce vin se marie à merveille avec des desserts associant un chocolat blanc ou au lait à des fruits comme le sureau, le cassis ou la framboise.
Quinta do Noval, Porto Black, 18,60 euros.
L’association du porto et du chocolat est un classique dont on ne se lasse pas. Servi frais ou froid, le vin de cette maison séculaire fondée en 1715 sublime un solide dessert cacaoté.
Bocale, Sagrantino Passito 2009, 22,95 euros (37,5 cl).
Produite en Ombrie, cette véritable bombe de saveurs à base de raisins sagrantino séchés accompagne avec bonté un dessert mêlant chocolat noir et noix.
Vins disponibles chez www.wijnhuisvandenbulcke.be
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