Vegan, végétalien, végétarien, tous des concepts que l’on croise de plus en plus au quotidien. Ce phénomène grandissant est aujourd’hui considéré comme une véritable tendance que les gens cherchent de plus en plus à suivre.
Entre les préoccupations environnementales, les scandales alimentaires ou encore la santé, les raisons qui poussent à abandonner la consommation de la viande ne manquent pas. Mais certaines personnes font le choix d’aller encore plus loin et décident d’adopter un régime où tous les produits d’origine animale sont bannis. Dans cet esprit, on peut distinguer trois tendances :
Le végétarisme : Être végétarien, c’est simplement arrêter de consommer de la chair animale. Poisson, viande, les deux sont interdits si l’on suit ce régime.
Le végétalisme : Plus que la viande et le poisson, les végétaliens ne consomment aucun aliment d’origine animale. OEufs, lait, fromages, miel … sont des mets à proscrire.
Le veganisme : Les vegans ont décidé, eux, de ne pas se limiter à l’alimentation, mais à bien supprimer tous les produits de consommation issus des animaux. Sacs en cuir, pulls en laine, cosmétiques non éthiques… Un mode de vie qui les tient aussi loin des zoos et des cirques.
Mode de vie ou effet de mode?
Ces termes liés à l’attitude vis-à-vis de la « consommation animale » apparaissent de plus en plus dans les revues de mode et les magazines santé. Ils connaissent un énorme boom depuis quelques années et de plus en plus nombreuses sont les personnes à se découvrir une conscience qui les tient éloignés des produits animaliers. Plus qu’un mode de vie, le « végé » devient une tendance qui irrite ceux et celles qui le suivent depuis longtemps. On pourrait avancer qu’au contraire, ils devraient se réjouir de cet engouement, mais les végétariens, végétaliens ou vegan de la première heure soulignent qu’une tendance, ça vient et ça repart. Or, s’attacher à la cause animale ne devrait pas être une mode, mais bien un choix sur le long terme.
En Grande-Bretagne, une étude a recensé pas moins d’un demi-million de vegan, soit une augmentation de plus de 350% en 10 ans. Et ce sont surtout les jeunes qui sont touchés par cette nouvelle mode. L’étude met en avant que 42% des vegan ont entre 15 et 34 ans. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène grandissant.
L’aspect santé a son importance. En Grande-Bretagne, la consommation de bacon et de jambon avait fortement diminué suite à la publication d’une étude de l’OMS qui prouvait que ces deux aliments augmentaient les chances d’avoir un cancer. D’autres études du genre paraissent régulièrement, au point que les scientifiques ont fini par avancer que l’Homme peut survivre sans consommer de viande.
Si ce n’est pas pour l’aspect santé, ces nouveaux adeptes du veggie justifient leur choix par une conscience personnelle quant aux bienfaits éthiques et sur l’environnement qu’il y a à adopter ce régime. Consommer moins de produits animaliers serait en effet une bonne façon de réduire l’empreinte de l’Homme sur la terre.
Les stars et les réseaux sociaux
Les citoyens lambda ne sont pas les seuls à se convertir au régime « végé ». Nombre de stars et de sportifs de haut niveau ont, eux aussi, suivi le mouvement et se font une joie de le rappeler régulièrement. Nathalie Portman, la fratrie Phoenix, Alanis Morissette, mais aussi Novak Djokovic (aussi égérie gluten free) et Carl Lewis (végétalien, 9 médailles olympiques) ont tous changé de mode de vie alimentaire. Et à force d’en parler autour d’eux, et au regard de leur bonne santé et performances affichées, difficile d’imaginer que certains fans n’ont pas voulu suivre leur exemple.
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Car les réseaux sociaux sont les premiers vecteurs pour partager cette expérience. Sur Instagram, le hashtag « Vegan » compte plus de 26.413.125 publications, un chiffre qui augmente à chaque seconde qui passe. Les profils vegan sont en effet de plus en plus nombreux. Recettes, conseils, expériences, tout est disponible pour vivre correctement ce mode de vie et l’adopter au plus vite. Car plus qu’une tendance, ce régime est un véritable mode de vie. Difficile cependant de dire aujourd’hui si c’est une vague et qu’elle passe, les adeptes des années 2010 continueront de suivre ses préceptes.
Par Alessandra Cillario (stg)
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