Le resto de la semaine: Karma Kitchen, à Bruxelles, à la cuisine fusion indo-asiatique qui surprend (mais dont le service est à revoir)
Restaurant - Karma Kitchen
Où - 6, rue du Vieux Marché aux Grains, à 1000 Bruxelles.
Genre - Fusion indo-asiatique
Atmosphère - Bollyfood
Addition - Plats entre 13 et 19 euros
Sur le web - missionmasala.be
Avec ses quatre adresses réparties à Bruxelles, Gand et Anvers, la team qui se trouve derrière les enseignes Mission Massala et Bombay BBQ a gagné notre respect en nous apportant ce que l’on attendait depuis longtemps: une relecture contemporaine et inventive de la cuisine indienne. Les propositions, marquées par des épices savamment dosées et des ingrédients de qualité, ne se contentent pas de revisiter des classiques. Il est question ici de réinventer la tradition en lui insufflant une touche urbaine plus que bienvenue.
Quand on a appris que Tim et Pavan, les deux têtes pensantes du concept, concoctaient un second lieu à Bruxelles, du côté de la place Sainte-Catherine, on s’en est d’autant plus réjoui qu’ils promettaient d’arpenter un nouveau créneau culinaire, à savoir une fusion indo-asiatique, abouchant le sous-continent à des pays tels que le Népal ou la Malaisie. Sur place, cela donne un décor haut en couleurs, kitsch à souhait, entre nappes en plastique colorées et guirlandes pendues au plafond. Le tout s’applique à dépayser le convive dont l’imaginaire décolle à la verticale.
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Une carte alléchante mais qui peine à suivre en salle
A la carte? Des «small plates» façon poulet frit croquette d’agneau; des plats de riz accompagnés au choix de poulet, de crevettes ou autres champignons façon végane; des «noodles» sur le même principe; ou encore des «roti rolls» évoquant le kebab. Pour avoir picoré à travers toutes les propositions, on peut dire que celles-ci sont généreuses en saveurs. On retrouve tout ce qui fait la joie de la gastronomie de cette partie du monde.
En revanche, on pointe un gros couac logistique. Peut-être dans la foulée de la crise sanitaire, l’adresse a fait le choix de commandes opérées par le biais d’un smartphone. S’il ne s’agissait que d’une expérience déshumanisante, on se serait contenté de pester sur les nouvelles technologies. Hélas, l’affaire pose un vrai souci de température: les plats arrivant de façon imprévisible et tièdes – si pas d’emblée, à tout le moins après avoir refroidi sur la table en attendant de terminer les «small plates» pris en entrée.
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