A la découverte des trésors de Cartier

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Delphine Kindermans
Delphine Kindermans Secrétaire de rédaction au Vif

Du 15 au 21 juillet, la griffe expose sa haute joaillerie dans sa boutique historique, à Paris. Pour admirer plus de 120 joyaux d’exception habituellement non accessibles au public, il suffit de prendre rendez-vous en ligne. Emerveillement garanti.

C’est un privilège rare, habituellement réservé aux seuls clients (très) fortunés ou à la presse spécialisée : dès ce 15 juillet et pendant une semaine, Cartier dévoile sa haute joaillerie au grand public, dans sa boutique historique de la rue de la Paix, à Paris.

A la découverte des trésors de Cartier
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Parmi ces pièces d’exception, quelque 120 bijoux issus de la nouvelle collection de la griffe, baptisée Coloratura. « Cartier a toujours eu une vision particulière de l’association des couleurs, rappelle Pierre Rainero, directeur style, image et patrimoine de la maison. Mais ici, on repousse les limites pour explorer un nouveau territoire. On a voulu poser un regard croisé sur la diversité du monde et pour cela on s’est penchés sur d’autres cultures, avec en filigrane l’idée de joie : le Japon et les réjouissances de Sakura, quand les cerisiers sont en fleurs, les cérémonies du pays Dogon, en Afrique, ou encore la fête des couleurs en Inde ou celle des lanternes, qui clôt le cycle des festivités du Nouvel An en Chine… »

Autre ligne de force de la collection : la modularité, offrant, pour un seul bijou, jusqu’à 4 ou 5 manières d’être arboré. « Une façon de désacraliser ces pièces et de les faire sortir des coffres, précise Jacqueline Karachi, directrice de la création pour la haute joaillerie, mais aussi d’oser des associations nouvelles, notamment entre pierres précieuses et pierres fines, comme par exemple ces émeraudes mélangées à de l’onyx. »

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Ainsi, outre un imposant diamant de 37,7 carats pouvant être dissocié du collier qui le met en valeur pour être porté en bague, on retiendra l’impressionnant travail de trompe-l’oeil dans lequel une morganite de plus de 55 carats orne un tour de cou évoquant l’Asie, ou encore un sublime plastron d’inspiration africaine mariant les rouges des rubellites et des spinelles.

Pourtant, rien de littéral dans ces interprétations qui doivent tout à la maîtrise des artisans de Cartier… et à leur patience : entre les premiers jets de la collection et sa réalisation finale, pas moins de deux ans se sont écoulés.

Du 15 au 21 juillet, au 13 rue de la Paix, 75002 Paris.

Expo accessible sur rendez-vous en ligne, via le lien coloratura.cartier.fr.

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