J’ai testé le Brillant Chaperon Rouge

J’ai rangé ma vie dans une icône en vinyle transparent couleur rubis.

Contre la grisaille et la pluie, y a un truc – des bottes en caoutchouc et un sac en plastique, c’est plus chic, surtout si c’est pour chahuter le mythique Brillant sorti des ateliers Delvaux et daté de 1958, période Expo universelle, Atomium et Dessert 58 goût Côte d’or. Pas plus tard que ce matin, j’ai glissé dans ce Brillant Chaperon Rouge qui a la pêche mes affaires perso – des clefs, un caillou, un bâton de rouge rouge, un porte-monnaie avachi, une fiole d’huile essentielle de Lavande, un téléphone, plus tous ces autres trucs indispensables que les filles trimbalent d’habitude dans leur sacoche-, sauf que j’ai tout ressorti illico, ça fait désordre. Cherché où j’avais planqué mes pochettes ravissantes à fleur, carreaux, pois et print copié-collé souvenirs de vacances. Les ai retrouvées miraculeusement juste avant de péter un plomb. Tout classé dedans, par genre, et hop, dans le Brillant, façon kit de survie. D’une pierre deux coups. Un seul accessoire vraiment décalé en édition limitée et la vie soudain ordonnée vous sourit. Même pas peur (du loup). C’est qui la it-girl avec son it-bag?

A.-F.M.

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