Plus belge la vie: 7 marques circulaires qui luttent (en beauté) contre la surconsommation
Notre petit pays compte déjà nombre de jolis labels qui luttent contre la surconsommation en proposant des articles fabriqués avec d’anciens tissus ou vêtements. La preuve en sept marques circulaires.
1. Peterselie Bruxelles
Il y a exactement un an, Bjorn Ghyselen, 26 ans, lançait sa propre marque de sacs à travers le monde. Son nom: Peterselie, soit «persil» en néerlandais, car à l’instar de la plante hermaphrodite, les modèles du label se veulent unisexes. Basées sur du cuir italien de récup’ et des surplus de griffes de luxe, les créations dépendent en grande partie des matériaux disponibles. Et chaque collection est faite à la main dans la ville italienne de Padoue. La nouvelle livraison d’accessoires sera à découvrir en ligne ce 11 septembre.
2. Borrenberghs
Après des stages chez le créateur danois de lingerie durable Underprotection et la maison Natan, la créatrice limbourgeoise Tessa Borrenberghs a lancé, en 2020, Borrenberghs, une marque qui réconcilie style, luxe et circularité. Les articles sont fabriqués en Belgique à partir de rebuts de tissus de haute qualité, avec une priorité donnée aux matériaux naturels et au recyclage. Bien vu: la griffe mise aussi sur les tissus innovants, s’ils peuvent tenir leurs promesses en matière de durabilité.
3. HNST
Le pionnier du denim durable est belge. Et nous pouvons en être fiers, d’autant plus qu’il s’agit de l’un des matériaux les plus polluants de la planète mode. Les pantalons HNST sont non seulement fabriqués à partir de 50 à 80% de matériaux recyclés, mais ils sont également conçus pour être recyclables à l’infini. Ils ne contiennent ni cuir ni plastique, et la teinture est réalisée à l’aide d’une technique non toxique. Par rapport aux jeans classiques, HNST émet, lors de la fabrication, 47% de CO2 en moins et utilise 91% d’eau en moins. La marque propose également des modèles non teints, dont l’impact est encore plus faible.
4. Aiko
Aiko, ou sa traduction française «l’enfant de l’amour», est la marque circulaire bruxelloise de Gioia Seghers. Après être devenue maman, la créatrice s’est lancée dans l’upcycling de ses propres vêtements pour en faire de nouveaux pour ses garçons. En gardant des inspirations japonaises, elle prône cette transmission de l’adulte à l’enfant. L’idée est de produire des pièces confortables, intemporelles et uniques avec des matériaux nobles comme le jeans ou le cachemire. Aujourd’hui, son label propose aussi des pièces pour les plus grands. Et une plus grosse production de maille pour adulte est attendue dans les prochains mois.
5. Kasbah Kosmic
Tout a commencé quand Kenza Taleb Vandeput a transformé son salon en atelier pour tenter de vivre de sa passion. En déconstruisant et reconstruisant des pièces de son stock, elle a réussi à trouver son identité parmi des vêtements uniques et upcyclés. Avec des petits clins d’œil à ses origines maghrébines, la créatrice bruxelloise souhaite toucher les gens, les rendre fiers de leurs identités et les conscientiser quant à leur consommation. Parmi les nouveaux projets, l’ouverture d’un pop-up à Paris le 23 septembre pour le magazine Désoriental, et une collab avec le magasin de seconde main social Sport Switch, à Laeken.
6. Méson
Méson, c’est d’abord un coup de foudre amical entre ses deux cofondatrices, Thaïs et Annabelle. Ayant fait leurs études en communication ensemble, elles rêvaient de ce projet fou d’une marque de vêtements. Au bout de quelques années de discussions autour d’un verre, le label a vu le jour, à Bruxelles. Le concept: faire des pièces à partir de chutes de tissu qu’on utilise dans la maison. Cinq collections sont déjà sorties: le dressing, la chambre, le hall d’entrée, la salle de bains et le grenier. Et une nouvelle pièce devrait bientôt voir le jour…
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7. Atelier Numéro Seize
Après une formation en couture, Aurélie Nuozzi se découvre une passion pour les vêtements. En commençant par des marchés, et en vendant surtout des accessoires, petit à petit, elle crée son propre atelier, à Liège. L’upcycling a toujours été présent dans l’identité de la marque, pour des raisons tant écologiques que budgétaires. Aujourd’hui, la trentenaire propose surtout des retouches, ou du sur-mesure. Mais lorsqu’elle tombe sur un surplus de tissu, elle ne peut s’empêcher de se lancer dans la confection de nouvelles pièces, le tout avec une identité streetwear.
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