Cascades à la fashion Week de Milan
Il tombe des cascades sur Milan. Tout de suite, ça déglingue le moral et la circulation routière. Déjà qu’en temps normal, durant la Fashion Week, les embouteillages représentent la normalité. Là, tout est à l’arrêt, et même pas la peine d’espérer grimper dans un taxi.
Il tombe des cascades sur Milan. Tout de suite, ça déglingue le moral et la circulation routière. Déjà qu’en temps normal, durant la Fashion Week, les embouteillages représentent la normalité. Là, tout est à l’arrêt, et même pas la peine d’espérer grimper dans un taxi. Au final, les journalistes qui n’ont pas droit à une voiture avec chauffeur (comme moi) font tout à pied, en tram ou en métro (pas les bus, ils sont à l’arrêt, coincés entre les voitures). Une sacrée économie, mais des pieds en compote (et des ballerines qui font office de seaux d’eau).
Enfin bon, je suis là pour vous parler de mode… Voici donc ce que je retiens de cette journée de vendredi :
– Les jeux de déconstruction d’Antonio Marras. Le créateur, qui bosse aussi pour Kenzo, s’est amusé à bousculer nos repères, en modifiant la forme des vêtements. Mention spéciale à ses trenchs, qui sont agrémentés de patchworks fleuris jolis.
– Une envie de robe bien bouffante, très seventies, tendance forte pour l’été prochain. Illustration parfaite chez Etro.
– Le minutieux exercice de tissage et tressage du cuir, chez Gianfranco Ferrè. A l’inverse du courant actuel, qui veut que les robes soient fluides et légères, la griffe italienne propose des looks rigides, coupés au couteau.
– Les silhouettes longilignes et rétro de Versace. Pas de grands drapés, cette fois. Plutôt des robes très architecturées, mais toujours sexy.
Et pour terminer, un cocorico pour la jeune top belge Pauline Van der Cruysse, qui a défilé pour le show Prada. Le défilé le plus couru, le must, car réputé pour être un tremplin magistral dans une carrière. A noter que le Vif Weekend avait déjà eu le nez fin : la miss a fait l’objet d’un shooting à New York, dans notre dernier Spécial Mode.
Catherine Pleeck
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