La collection John Galliano défile sans John Galliano

© Reuters

La griffe a tenu à présenter sa collection automne-hiver, tandis que les interrogations restent entières sur l’avenir de la marque privée de son créateur.

« Je ne peux faire aucune déclaration, je suis là pour supporter les équipes qui ont si bien travaillé », dit Sidney Toledano, président de Dior Couture. Si la procédure de licenciement est en cours chez Dior, on ne sait toujours pas la décision prise par le groupe LVMH concernant la marque qui porte le nom du couturier. Dimanche 6 mars à 17 heures, c’est le décor intimiste d’un hôtel particulier de l’avenue Foch qui a été choisi, plutôt que la brasserie La Coupole initialement prévue.

Devant l’affluence, quatre défilés réunissant une centaine de personnes chacun ont été organisés. Une vingtaine de photographes ont été conviés, mais aucune télévision n’a été accréditée. Dans ce décor de boudoir, on retrouve sobrement présentés les fondamentaux du style Galliano, qui témoignent de l’empreinte du créateur dans l’histoire de la mode: un esprit 1900 dans les robes de mousseline aux tonalités de pastels fanés, les fourrures et les manteaux à la Paul Poiret sur des mannequins aux lèvres pourpres.

L’affaire ayant éclaté en pleine préparation de la collection, vingt modèles seulement ont défilé. Chez Galliano, on assure que les rendez-vous avec les acheteurs sont pour la plupart maintenus.

Anne-Laure Quilleriet

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