Kristina Pimenova, 9 ans, trop jeune pour être mannequin ?

Stagiaire

Originaire de Moscou, Kristina Pimenova est mannequin depuis l’âge de 3 ans, elle a déjà posé pour Dolce & Gabbana, Armani, Vogue ou encore Benetton. Mais la surexposition médiatique de la jeune russe, maintenant âgée de 9 ans, n’est pas au goût de tout le monde.

Longs cheveux blonds, yeux bleu azur, son visage d’ange,…la beauté de Kristina est reconnue dans le monde entier, le jeune moscovite détient même le titre de « plus belle jeune fille du monde ». Cette surexposition médiatique n’est pourtant pas du goût de tout le monde. Les photos publiées sur le profil Facebook de la jeune fille reçoivent régulièrement des commentaires inappropriés, et notamment les clichés où l’on voit la jeune fille en jupe courte ou en mini short. Les internautes se disent choqués par ces commentaires obscènes et accusent les parents d’hyper-sexualiser leur fille et, allant jusqu’à les accuser, de « l’exploiter. »

La photo polémique qui a enflammé la toile
La photo polémique qui a enflammé la toile© Instagram

Mannequin à 3 ans

C’est à l’âge de 3 ans que la mère de Kristina décide de l’inscrire dans une agence de mannequinat. « Kristina a commencé sa carrière lorsqu’elle avait 3 ans. Partout où sa mère se rendait, les passants mentionnaient à quel point elle était adorable. Ils lui ont conseillé de se lancer dans le mannequinat », mentionne la page Facebook de la petite moscovite. Ancien mannequin, Glikeriya Shirokova, gère entièrement la carrière professionnelle de sa fille et s’occupe également de tous les médias sociaux de Kristina. Son compte Instagram compte maintenant plus de 320 000 followers et 2 128 00 sur Facebook.

En 2010, le magazine Vogue avait relancé le débat sur l’érotisation des jeunes filles. On y voyait le jeune mannequin Thylane Blondeau, 10 ans à l’époque, chaussée d’escarpins et ultra maquillée, allongée sur un canapé. L’affaire avait pris d’énormes proportions et avait même initié un débat politique. Un rapport a été rédigé en 2012, mettant en place une série de recommandations pour stopper ces dérives « poussées par l’industrie de la mode et des médias ».

Audrey Pantano (Stag.)

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