Milan Fashion Week : des boas chez Gucci

Première journée de défilés à la Fashion Week de Milan. Gucci, Alberta Ferretti et John Richmond ont ouvert le bal. De la fourrure, des références rétro et de la couleur. Encore et toujours.

Je ne sais pas si mon esprit divague, si je suis simplement obsédée par la collection printemps-été 2011 de Prada (qui, en gros, rassemble pas mal des tendances lourdes de la saison) ou s’il y a vraiment un lien de cause à effet. À vous de me le dire. En tous cas, en ce premier jour des défilés milanais, qui dévoilent les collections prêt-à-porter Femme pour l’hiver prochain, je n’ai pas pu m’empêcher de repenser aux boas en fourrure colorés de la griffe italienne. Bon, c’est vrai, ils ont un peu beaucoup muté : ils ont perdu leurs rayures et couleurs fluo. Il n’empêche, que ce soit chez Gucci ou John Richmond, ces drôles de serpent ont pris possession des cols de bon nombre de manteaux. Preuve supplémentaire que l’ère de la fourrure n’est pas terminée, comme ont déjà pu le démontrer les défilés new-yorkais, il y a quelques jours.

Mis à part ce remède anti coup de froid, Frida Giannini a proposé une collection qui mélange subtilement les références aux années septante et quarante. Les jupes tombent jusqu’en dessous des genoux, les couleurs se font audacieuses et chaudes. Les silhouettes prennent de temps à un autre un accent masculin : pantalons extra-larges, manteaux aux détails militaires… Sauf quand vient le soir : la culotte de grand-mère est alors protégée par une longue jupe flottante transparente, en mousseline de soie.

Autre défilé attendu de la journée, celui d’Alberta Ferretti. La créatrice préfère explorer la décennie sixties, avec de beaux imprimés pop, des tuniques et de hautes cuissardes en daim. La voilà qui quitte partiellement sa palette de tons pastels et nude qu’elle affectionne tant, pour oser tantôt du noir verni, tantôt des teintes plus vives, comme du rose associé au vert. Une attitude qui nous fait dire que l’avalanche de couleurs vitaminées qui va déferler cet été n’est pas prête de s’évanouir, quand arrivera l’hiver…

Catherine Pleeck

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