Petite soeur de Max Mara, Sportmax fête ses 50 ans

Sportmax dans Vogue Italia de septembre 1969. © ASSOULINE

1969. Achille Maramotti, fondateur dix-sept ans plus tôt de Max Mara, lançait Sportmax, cette ligne qui n’avait rien de secondaire, annonçait la couleur et n’oubliait pas de regarder ce qui se passait du côté du Swinging London.

Sur papier, le génial entrepreneur d’une Reggio Emilia dédiée au textile coucha les fondements d’une garde-robe coordonnée, d’un prêt-à-porter naissant partisan du total look et enraciné dans le savoir-faire et la qualité made in Italy. De sa main, sur une feuille volante finement quadrillée, il avait griffonné au Bic l’ossature solide d’une griffe jeune et pleine d’allant –  » mantello, tailleurs, pantalone, camicetta… « .

Cinq décennies plus tard, c’est ce document heureusement conservé dans les archives de la maison qui sert de feuille de route à un livre anniversaire, édité par les éditions Assouline, introduit et « curaté » par l’historien de la mode Olivier Saillard. Parce que, écrit ce dernier, « le passé est toujours une architecture pour construire le futur, il ne faut jamais l’ignorer mais au contraire le célébrer avec inventivité et création », Sportmax déroule allègrement son histoire de mode qui vit les meilleurs y travailler – de Laura Lusuardi en cheville ouvrière à Jean-Charles de Castelbajac ou Guy Paulin en directeurs artistiques inspirés, de Peter Lindbergh à David Sims et Sarah Moon en photographes amis. Bel anniversaire.

Petite soeur de Max Mara, Sportmax fête ses 50 ans
© ASSOULINE

Sportmax, introduction d’Olivier Saillard, textes de Luke Leitch, photo de couverture par David Sims, éditions Assouline. www.assouline.com

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