La mission Hera, un programme spatial inspiré d’un blockbuster scientifiquement douteux?

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Mathieu Nguyen

Il y a un peu plus de vingt ans sortait un film catastrophe à plus d’un titre, le bien nommé Armageddon. Et, à l’époque, on avait beaucoup ri devant le pontifiant sacrifice de Bruce Willis et de sa bande de gros bras cassés, sur fond de violoneries sanglotées par Aerosmith et de bannière étoilée. Déjà discutable d’un point de vue artistique, le projet était carrément douteux au niveau scientifique…

Il y a un peu plus de vingt ans sortait un film catastrophe à plus d’un titre, le bien nommé Armageddon. Et, à l’époque, on avait beaucoup ri devant le pontifiant sacrifice de Bruce Willis et de sa bande de gros bras cassés, sur fond de violoneries sanglotées par Aerosmith et de bannière étoilée. Déjà discutable d’un point de vue artistique, le projet était carrément douteux au niveau scientifique – car poser un aéronef chargé d’une bombe atomique sur un caillou lancé à toute vitesse, ça ressemble à une idée pourrie, en 1998 comme aujourd’hui.

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Si ce dispensable long-métrage se rappelle à notre bon souvenir, c’est parce que l’Agence Spatiale Européenne vient de donner le feu vert à la mission Hera, un programme de défense planétaire qui étrangement fait penser aux bravades du biblique blockbuster. Bon, d’accord, l’objectif n’est pas cette fois de forer dans un objet céleste pour le dynamiter comme une vulgaire taupinière, mais d’envoyer un vaisseau percuter l’importun et le dévier de sa course. On rassurera les plus anxieux en précisant que cette petite partie de curling spatial ne devrait pas se dérouler avant une quarantaine d’années, et que l’astéroïde en question devrait nous  » frôler  » à une distance de 7 millions de kilomètres. Bref, on est larges. Reste plus qu’à avoir une planète encore habitable à sauver – et ça, sorry les stressés, mais c’est pas gagné.

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