On connait probablement enfin le prénom des jumeaux de Beyoncé

© Reuters

La chanteuse et son rappeur de mari viennent d’enregistrer deux nouveaux noms de marques. Des noms qui pourraient bien être ceux de leurs jumeaux.

« Rumi Carter » et « Sir Carter » voilà les deux noms qu’ils ont fait protéger en les déposants comme marque à l’United States Patent and Trade­mark Office. Ils avaient déjà fait de même pour leur fille, Blue Ivy, par peur que son nom soit utilisé à des fins commerciales. La demande aurait été faite le 26 juin, soit le jour où la star a quitté l’hôpital avec ses bébés selon TMZ.com .

Rumi serait le prénom de la petite fille et Sir celui du garçon.

Des bébés qui n’ont toujours pas été montrés en public et dont la naissance n’a même pas encore été officiellement annoncée. Une chose qui perturbe les observateurs, car la star s’était généreusement affichée sur les réseaux sociaux tout au long de sa grossesse.

La semaine dernière Jay Z a même sorti son dernier opus, 4 :44 sur la plateforme de streaming Tidal. Le premier depuis quatre ans. Jay-Z s’y dévoile comme rarement auparavant.

Il y présente ses excuses à Beyoncé pour l’avoir trompée, s’épanche sur sa mère dont il confirme l’homosexualité, et dénonce les tensions raciales.

Les titres décontractés de Jay-Z ont fait de lui un des plus grands rappeurs de tous les temps mais, à la tête d’un empire économique et marié à la superstar Beyoncé, il avait tiré jusqu’ici un rideau très épais sur sa vie privée. « 4:44 », 13e album studio du rappeur né sous le nom de Shawn Carter, est sorti en exclusivité sur son propre service de musique en streaming Tidal.

Sur un air de Gospel, Jay-Z y lance une longue tirade pour s’excuser auprès de Beyoncé, qui lui avait reproché son infidélité dans son album « Lemonade » il y a un an. Il laisse aussi entendre que les jumeaux auxquels Beyoncé vient de donner naissance ont été conçu naturellement. Dans son « 4:44 », qui fait référence à l’heure de son réveil le jour où il l’a écrit, il instille de la house et du reggae, produisant un son contemporain et élégant qui change de ses précédents albums, largement pop. Dans « Smile », Jay-Z confirme que sa mère est lesbienne et explique comment elle s’est droguée face à la stigmatisation.

Il évoque aussi une enfance difficile dans son quartier de Brooklyn et un père absent. La chanson commence avec Stevie Wonder et se termine sur un poème de sa mère, Gloria Carter. Comme beaucoup de rappeurs de sa génération, Jay-Z a lancé des injures homophobes au début de sa carrière mais a été ensuite un des premiers rappeurs à plaider pour les droits des homosexuels. Jay-Z qui, avec Beyoncé, est devenu ami avec l’ancien président Barack Obama et a fait campagne pour la démocrate Hillary Clinton, dénonce les tensions raciales avec les titres « The Story of O.J. » et « Moonlight », affirmant que les Noirs américains seront toujours jugés pour la couleur de leur peau. Jay-Z lance des piques à d’autres chanteurs y compris Kanye West qui, l’an dernier, l’a insulté et a soutenu Donald Trump. Jay-Z a des mots très durs notamment sur l’héritage de l’icône de la pop Prince, qui avait signé un contrat avec Tidal juste avant sa mort.

Le rappeur dénonce les « bâtards cupides » qui ont commercialisé leurs oeuvres sur des services de streaming comme Spotify. Mais Jay-Z se penche aussi sur son propre « héritage », titre de sa dernière chanson destinée à ses enfants, où il espère que sa fortune et ses oeuvres caritatives lui succèderont après sa mort.

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