On a testé: Assister à une vente à domicile de jeux de société

© NICOLAS BALMET
Nicolas Balmet
Nicolas Balmet Journaliste

Durant toute ma jeunesse, mon engouement pour les jeux de société se résumait à quatre options : Docteur Maboul, Puissance 4, Qui est-ce ? et Uno. Je suis assez certain que les gens de mon âge (mi-jeune, mi-vieux, pour situer un peu) savent de quoi je parle. Plus tard, je suis devenu accro au poker, ce qui m’a permis de découvrir à la fois le whisky et mes vrais amis. Aujourd’hui ? Je n’ai rien contre une soirée ludique, mais j’ai souvent l’impression que je passe plus de temps à essayer de comprendre les règles qu’à exterminer mes adversaires. Aussi, quand j’ai appris l’existence de Oika-Oika, j’ai sauté au plafond.

Aujourd’hui ? Je n’ai rien contre une soirée ludique, mais j’ai souvent l’impression que je passe plus de temps à essayer de comprendre les règles qu’à exterminer mes adversaires. Aussi, quand j’ai appris l’existence de Oika-Oika, j’ai sauté au plafond (rassurez-vous, je vais bien : on m’enlève ma minerve d’ici quelques jours).

Le concept : une sorte de soirée Tupperware, mais sans Tupperware, avec un gars qui se déplace à domicile pour faire découvrir des jeux qui en jettent.

On a testé: Assister à une vente à domicile de jeux de société
© NICOLAS BALMET

Un gars qui, dans mon cas, s’appelait Simon. Signe de reconnaissance : même par -3 °C, il porte un polo et un short. Quand il sonne à ma porte, il est accompagné par deux grands sacs remplis de boîtes. Bien sûr, au préalable, il m’avait demandé combien de joueurs seraient de la partie, et quels types de jeux excitaient, a priori, les participants.  » L’idée, ce n’est pas de faire découvrir uniquement des nouveautés ou des machins hypercomplexes – sauf si on me fait une demande spécifique en ce sens -, mais de proposer des choses accessibles à tous. La notion de plaisir et de partage est essentielle. Ça peut même se faire avec des enfants « , précise Simon avec de la sympathie plein la barbe.

Pour relater cette expérience, je n’utiliserai qu’un seul mot (mais qui peut rapporter gros au Scrabble) : excellent. Et j’ai même un paquet d’arguments. Le plus fort, c’est qu’avant chaque jeu, l’homme en short explique toutes les règles de façon limpide, brève et guillerette, ce qui fait quand même gagner un temps précieux à l’assemblée. Autre atout : la récréation permet de goûter à un maximum de jeux en à peine 2 heures de temps. Enfin, cerise sur le plateau (de jeu) : l’ambiance est quasi garantie par les choix pertinents – et variés – du vendeur. Qui, soit dit en passant, se déplace gratuitement : libre à chacun, ensuite, de faire des achats ou non.

En vrac, je me suis particulièrement fendu la poire (oui, l’opération s’est bien passée, merci, je me remets doucement de l’anesthésie) avec Pickomino, Imagine ou Keskifé. Mais si je ne dois en retenir qu’un seul, c’est Galerapagos,  » un jeu coopératif… mais pas trop « , comme le précise la boîte. Au menu : des aventuriers échoués sur une île déserte, qui doivent s’organiser pour survivre, avant de se rendre compte qu’il n’y aura jamais assez de place pour tout le monde sur le radeau. Mignon au début, quand il faut juste chercher de l’eau et pêcher du poisson. Mais carrément satanique à la fin, lorsqu’on se met à éliminer ses compagnons… avec les moyens du bord. A côté de ça, les affamés de Koh-Lanta peuvent aller se rhabiller (non, Simon, ne le prends pas pour toi : il te va très bien, ce short).

www.oikaoika.be Pour avoir le même animateur que nous (le meilleur, quoi), voir la page Facebook  » Simon Oika Oika Liège « .

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content